L'escalier d'Escher
Datte: 07/05/2019,
Catégories:
ff,
fépilée,
plage,
caférestau,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Masturbation
intermast,
Oral
mélo,
consoler,
Auteur: Claire Obscure, Source: Revebebe
... l’aide à sa présence contre moi – sans doute à l’hôpital – en passant par la baignoire et l’avalanche, sans oublier le conseil de Chloé.
— D’aaaacccord. Bon, j’ai toujours pas fait psy, mais ça me fait penser à une catharsis, ton truc.
— Moui… pourquoi pas.
— Je ne reviendrai pas sur l’avalanche. Et effectivement, il y a des éléments qui datent de Noël dernier. Quand j’ai appelé les secours, et quand je me suis collée tout contre toi. C’était pas à l’hôpital : c’était dans ta salle de bains. Comme je te l’ai écrit.
Il y a quelque chose qui me semble ne pas coller, mais j’arrive pas à mettre le doigt dessus. Il faut dire que j’en ai dix, pas à moi, qui commencent à danser la salsa sur mon sexe.
— Bon, je prends tes petits 1 à 3, ou c, comme tu veux. Sans hésiter et avec bonheur. Par contre, pour le restau, là, je suis pas chaude du tout.
— Et tu me dis ça en me triturant la chatte ! Tu manques pas de culot !
— Et toi, de culotte !
— Ouais, facile celle-là !
— Ah oui ? Et ça, c’est facile ?
Val commence à me lécher la vulve avec application. Je ne crois pas pouvoir jouir, mais je profite de l’instant présent. J’ai l’impression d’avoir vidé un grand coup ma tête. Jeté aux orties tout le noir. Il reste du gris, bien sûr. Mais ça, je peux vivre avec. Surtout avec Valérie à mes côtés.
Je me déplace précautionneusement dans le lit, pour que Val ait toujours mon clitoris à portée de langue. Je lui relève sa nuisette et débute à mon tour un cunnilingus. J’y mets ...
... tout mon cœur, alternant les coups de langue sur le clitoris, les lèvres, dans le vagin. Après quelques minutes, nous nous arrêtons pour mieux nous embrasser. Nous avons besoin d’un gros câlin.
— Alors, cette tenue n° 1 ? Pour l’instant, j’ai pas grand-chose à porter sur le dos !
— Tu es sûre ? On peut aussi rester ici, si ça te rassure. Je suis sûre qu’on trouvera bien deux ou trois choses à faire.
— L’offre me tente, mais… Allez, je te propose qu’on aille jusqu’au restau ; et avant d’entrer, on décide ensemble de ce qu’on fait pour la soirée : retour à la maison ou… tout ce que tu as déjà prévu.
— C’est bien ; ça me plaît comme idée.
Oui : cette femme, je veux vivre avec elle toute ma vie. Elle est faite pour moi. Mais… en quoi suis-je faite pour elle ? Que puis-je lui apporter, à part des larmes, du sexe ? Sans doute un amour envahissant ?
— Val ?
— Oui, mon amour.
— Pourquoi ?
— Quoi, « pourquoi » ?
— Pourquoi tu m’aimes ?
Grand sourire.
— Tu me laisses jusqu’à minuit pour te répondre ?
— Tu peux pas me répondre maintenant ?
— Si, je peux. Mais si tu n’as pas compris avec ma lettre, c’est que tu n’es pas encore prête à entendre la réponse.
— Et je pourrai comprendre à minuit ?
— Je… je crois, oui, ma douce rêveuse.
— Je peux avoir tes bras ?
— Tout de suite, mon pinson des îles en sucre.
Elle me prend dans ses bras. Je lui murmure tout bas :
— Val ?
— Oui ? Quoi, mon hermine toute blanche des beaux jours ?
— Les mots d’amour, ceux pour ...