L'escalier d'Escher - Histoires de Sexe

L'escalier d'Escher

... tous les jours…
— Oui ?
— Moins de glucides dedans, s’il te plaît, mais… AÏE !

Elle m’a collé une fessée !

— Claire, si t’arrêtais de dire des conneries… Donne-moi plutôt les règles de ton jeu !

Je bondis hors du lit ; pas envie de me prendre une autre fessée pour lambinage caractérisé. Je ramasse les affaires tombées par terre tout autour de notre nid douillet et compte à haute voix :

— 1 : chaussures ; 2 : body version transparente, de chez et par Chloé : je le reconnais, tu as dû l’acheter il y a peu…
— Comment tu le sais ?
— À ton avis, qui l’a testé la première pour permettre les retouches finales ?
— Ho ! Je serais presque jalouse de savoir que Chloé t’a vue là-dedans !
— Pourquoi seulement « presque » ?

Je tourne autour de Valérie ; je suis toujours nue, alors qu’elle porte la nuisette. Val essaie de suivre mes mouvements, mais je passe systématiquement derrière elle. Mes mains se posent régulièrement sur son dos, frôlant le creux de ses reins.

— Parce que ça m’excite de t’imaginer là dedans, avoue-t-elle.
— Rêve pas, petite cochonne ; ton modèle est trop petit pour moi. Je reprends : 3 ! Jupe, fort intéressante car comportant cinq boutons sur le côté, de la taille jusqu’en bas. Je me répète, mais c’est important pour la suite. 4 ! Boléro… pardon, veste boléro pour les puristes, bien que j’avoue ne pas faire la différence.
— Les seins, ma grande, les seins !
— Quoi, les seins ?

Je délaisse sa croupe pour me consacrer à sa poitrine. Je ...

... suis derrière elle ; je colle mon sexe contre le haut de ses fesses. J’explore de nouvelles sensations en le frottant sur la soie. Mes mains passent sous les bretelles de la nuisette. Mes paumes englobent ses petites collines. Du bout des doigts, j’effleure ses tétons.

— Oui, la veste boléro couvre les seins, pas le boléro. Un peu comme tes mains, là.
— C’est toi qui le dis. Mais effectivement, cette veste boléro peut te couvrir les seins. Et les épaules. Et si on va par là, les coudes aussi. Guère plus, mais il peut le faire.
— Claire, ne me fais pas languir ; je suis toujours suspendue à tes lèvres.
— Non, tu ne l’es pas. La position ne s’y prête pas. Mais n’hésite surtout pas dès que je t’aurai libérée, si un jour je te libère… Aaaaah iiaaiia !« Je l’avais oublié, celui-là. » Mais tu l’avais cachée où, la télécommande ? Bref… 5. Manteau, que je te laisserai choisir, car je suis trop bonne.
— Je confirme : tu es super bonne.
— Val, tu perds encore un point. Pour t’être exprimée comme un mec.
— Ouh !

Réaction de joie à la perte d’un nouveau point ? Simple coïncidence avec les petits pincements dont je gratifie à présent ses tétons dressés ?

— Voilà ; cela nous fait donc une tenue n° 1 qui vaut 5 points. La tenue n° 2 : chaussures, les mêmes : 1 point. Nuisette, string, soutif : 3 points. Manteau, le même, nous voilà à 4 points. Soit 9 points en tout.
— Tu comptes super bien, en fait. Ça porte sur quoi, déjà, les études que tu fais ?
— Pff ! Val, comme nous ne ...