Descente au Paradis (3)
Datte: 03/05/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Phoroeckx, Source: Xstory
... est assez grand, et comprend quatre places, largement de quoi s’étendre et profiter du silence seulement entrecoupé des petites bulles et remous de l’eau. Le cerveau de la belle se vide, et pour la première fois depuis des mois, elle savoure le moment présent. De temps à autre, le programme qu’elle a choisi lance quelques jets au niveau de ses fesses, et certains frôlent sa douce intimité : ses tétines se durcissent, et Suzanne sent son bas-ventre s’échauffer.
A présent, ses réactions ne l’étonnent guère plus, elle y est habituée : il faut attendre que ses chaleurs passent, et la situation devrait s’améliorer au fil des jours. Néanmoins, elle y pense : si la situation dure, et se renouvelle au cours des mois suivants, il faudra penser à consulter un docteur.
Où me retrouver quelqu’un...
En y repensant, son ex-mari avait aussi tendance à la harceler – du moins au début de leur mariage – pour coucher avec elle. Au début, elle se laissait un peu faire : deux fois par semaine, trois lorsqu’il se montrait vraiment insistant. Mais avec le temps, elle avait eu tendance à faire chuter leur nombre de rapports : après seulement deux ans de mariage, elle ne lui permettait plus qu’au grand maximum une fois par semaine, le samedi soir. Et encore, lorsque l’ambiance dans le couple était au rendez-vous. En y repensant, peut-être qu’elle avait favorisé sa tendance à aller butiner d’autres fleurs.
Non ! Il aurait dû venir me voir et m’en parler. Son attitude n’a pas été ...
... correcte, et j’ai eu raison.
Suzanne, en plus d’être très belle, est plutôt intelligente, et elle sait se remettre en question : ce n’était pas sa faute, mais les rapports qu’elle lui avait imposés ont augmenté les probabilités d’un problème de couple. Elle en a conscience, et se dit qu’avec le prochain, si elle se décide un jour à rencontrer quelqu’un, elle devra se montrer peut-être un peu plus conciliante. Après tout, peut-être que sa vision de la chose est erronée : sans se laisser dominer par la chair, l’on peut peut-être profiter du bon temps et des plaisirs qu’elle offre sans s’y assujettir. Pour Suzanne encore, la nuance est mince. Mais la nuance est posée.
Au bout de quelques minutes, elle entend une porte s’ouvrir, et se retourne : Suzanne s’affaisse et ses yeux sortent presque de leurs orbites. Marcel, tout content, entre dans la pièce comme si de rien n’était, enlevant son tee-shirt pour exhiber un ventre gras et poilu qui tombe au-dessus de son short. Suzanne n’a pas le temps de sortir le moindre mot, trop surprise et détendue pour réellement partir au quart de tour. D’instinct, alors même que la mousse empêche de voir son corps, elle passe les bras sur sa poitrine et replie ses jambes.
— Alors petite ! C’est comme dans tes rêves ? Excuse-moi pour... pour tout à l’heure, j’ai un peu abusé sur l’alcool. J’ai... J’ai... J’ai pris un café et ça va un peu mieux.
— Mais Marcel... Je...
Elle se stoppe net : pas question de dire à Marcel qu’elle est nue dans le ...