1. Descente au Paradis (3)


    Datte: 03/05/2019, Catégories: Erotique, Auteur: Phoroeckx, Source: Xstory

    ... tout...
    
    — Au boulot !
    
    Suzanne se retourne et se dirige vers chez elle. Marcel n’en revient pas : il tremble comme une feuille ; il a bien cru que son heure était arrivée ! Il souffle un grand coup, évacuant le coup de stress, et regarde les fesses de la belle quadragénaire se dandiner dans son petit short de sport. Marcel a des photos de ce cul-là, tout nu, et d’autres bien plus osées encore du corps de la belle. Mais en chair et en os, en mouvement, un roulement de fesses vaut un million d’images. Il lui mettrait bien quelque chose, entre ces deux fesses. Mais quel cul ! A cette vision, l’entrejambe de Marcel s’électrise. Il serre les dents : apparemment, elle n’est au courant de rien, mais en d’autres circonstances, il aurait trouvé son air autoritaire bien déplaisant, on aurait dit sa mère ! Bon, de toute façon, il est bien trop soulagé pour lui en vouloir, et il faut continuer de passer pour une personne sympathique, quitte à faire semblant de se laisser marcher dessus.
    
    Marcel prend quelques minutes, rassemble les quelques caméras qui lui restent, et se dirige vers la maison de Suzanne. Elle a préparé deux cafés, et a eu le temps de se changer pour enfiler un jean noir et un petit débardeur blanc : le pantalon la moule encore plus, et Marcel serre les dents : faire semblant de ne pas regarder sera plus difficile encore.
    
    — Ah... Euh... Merci petite, pour le café, c’est gentil de ta part. Tu...
    
    — Je suis désolée pour tout à l’heure. J’ai été un peu sèche ...
    ... avec vous, mais ce n’était pas dans mes intentions. Vous n’êtes pas responsable de ce qui m’arrive, et vous faites tout pour me venir en aide. Je vous avoue ne pas aimer ces méthodes, mais là, j’en ai vraiment besoin. Je ne supporte pas d’être en état de faiblesse. Je suis désolée.
    
    Marcel se sent soulagé. Il est maintenant sûr d’être hors de danger, et la sympathie est toujours bonne à prendre, notamment lorsqu’elle vient de sa proie. Autant en jouer.
    
    — Ecoute, petite... On en a déjà parlé, t’es pas obligée de t’excuser parce que tu dérapes. C’est normal, personne te fera jamais de reproches pour ça. Tu vis pas la plus simple des situations, et franchement, je suis là si t’as besoin.
    
    Il a même un sourire à l’intérieur ; il sait très bien comment la ranger de son côté. Il s’assoit dans le fauteuil du salon.
    
    — Quand j’étais petit, genre huit, dix ans, je suis tombé dans un trou. Pas un truc très profond, juste une crevasse dans les collines au-dessus. Il se voit plus maintenant, je l’ai bouché depuis, mais dans ce putain de trou, j’y ai passé du temps. Deux jours entiers j’y ai passé. A la fin, j’étais mort de soif, mort de faim, je me serai même bouffé un bras si j’avais pu bouger ne serait-ce qu’un petit doigt. Mais la crevasse était trop serrée, et je pouvais que gueuler pour que quelqu’un vienne me sauver. J’ai crié tellement fort, et tellement longtemps, qu’au bout de deux jours, je sifflai plus qu’un air rauque ; j’arrivai même plus à articuler deux sons ...
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