Mademoiselle Colette
Datte: 30/04/2019,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
Collègues / Travail
portrait,
Auteur: LouVilneau, Source: Revebebe
... puisse me regarder et voir la rougeur qui envahit mes joues. Mon cœur cogne encore pire que tout à l’heure ; il doit certainement le sentir. Je prononce alors le petit discours que j’ai préparé et que je répète depuis des jours :
— Il faut que je te dise, Laurent, que je ne suis pas venue seulement pour déguster ce que tu as préparé et qui sent si bon. Depuis Bruxelles, je suis transformée, j’ai découvert des envies que j’ignorais totalement et des besoins qui me taraudent le corps. Je voudrais aujourd’hui que tu me fasses découvrir tous ces plaisirs auxquels j’aspire. Je sais que tu seras doux et patient envers une vieille fille qui ne connaît rien de l’amour. Fais de moi ce que tu voudras, je me livre totalement à toi.
Pendant toute cette tirade, je me suis pressée contre lui. Mes seins durcis, écrasés sur son dos, étaient presque devenus douloureux. À la fin, prête à pleurer, je pose ma joue sur son dos et j’attends sa réaction. Après quelques instants, il écarte doucement mes mains, attrape mon coude et pivote pour s’emparer de mes lèvres.
Mon premier baiser…
Je m’attendais à tout, sauf à ça. Je suis électrisée, un énorme frisson me secoue entièrement. Mes lèvres s’ouvrent et je sens sa langue qui les caresse puis qui s’insinue entre mes dents… un autre frisson… c’est bizarre, c’est sucré.« Oh, comme c’est bon ! »
D’elle-même, ma langue part en exploration, se frotte amoureusement contre la sienne et découvre d’autres dents, d’autres gencives.« Quand je ...
... pense que j’étais dégoûtée de boire dans le verre de maman… » Des pensées idiotes me traversent l’esprit… et toujours ce courant qui me parcourt, qui me fait tressaillir, qui pousse mon corps à épouser le plus étroitement possible le sien, à… à… mais oui, à sentir sur mon ventre son sexe qui gonfle et durcit ; c’est plus fort que moi, il faut que je me frotte dessus.
Mes jambes tremblent et peinent à me porter ; des deux bras je m’accroche à son cou. Ses deux mains ont maintenant toute liberté pour me caresser, et il ne s’en prive pas.
« Hiii… mes côtes ! Je suis chatouilleuse… », mais non ! En fait c’est délicieux de sentir ses grosses paluches sur mon corps. Il a empoigné mes fesses et remonte doucement dans mon dos ; tout mon être ondule sous ses mains, comme une chatte câline. Il quitte mes lèvres pour planter une infinité de petits bisous pointus dans mon cou et sur mes épaules ; à chacun je frissonne. Je ne pense plus, je ne suis que sensations…
Ça y est, il a trouvé la tirette de la fermeture de ma robe d’été, je la sens descendre lentement tout le long de ma colonne, jusqu’à la naissance de mes fesses. Ses mains sont maintenant sur ma peau. Complètement ouverte, ma robe n’est plus retenue que par deux fines bretelles. Je n’aurais jamais pu imaginer que cela puisse être si doux. Oui, comment imaginer l’enchantement de ses deux mains glissant sur mon corps ?
Face à cette excitation qui me bouleverse, le calme de Laurent, son sourire entre deux baisers et ses ...