Deutsche Gefahr
Datte: 29/04/2019,
Catégories:
fh,
hh,
hagé,
couple,
couplus,
extracon,
extraoffre,
cocus,
Collègues / Travail
hotel,
fête,
telnet,
contrainte,
vidéox,
facial,
Oral
pénétratio,
hsodo,
québec,
Auteur: Sweetguyqc, Source: Revebebe
... suis pas du genre à laisser s’échapper une telle prise !
Thomas finit son verre et se leva, boutonnant son smoking.
— J’imagine donc que nous nous sommes tout dit.
Il se dirigea vers la porte ; la main sur la poignée, il se retourna.
— Vous qui aimez tant Von Clausewitz, permettez-moi de vous dire que la politique est terminée.
Il pritDe la guerre, qui était bien en vue sur une table basse et le projeta aux pieds de son interlocuteur, sur l’épaisse moquette. L’Allemand ne broncha pas d’un iota.
— Vous n’avez qu’à l’ouvrir si vous voulez savoir ce qui suivra.
_______________
Le souper se déroulait à merveille, et Thomas appréciait réellement la compagnie de son confrère anglais, à côté de lui à la table. De vingt ans son aîné, ils développèrent rapidement une complicité qui impressionna les membres de leurs équipes.
Partageant plusieurs points en commun, dont les plus importants étaient en fait le service militaire qu’ils avaient chacun fait dans la Marine et la grande passion pour l’Histoire, une amitié s’était très vite dessinée. Pendant qu’un orchestre de chambre jouait et qu’on servait les plus grands vins, il avait échangé des opinions avec l’Anglais.
— Bill, tu sais pourquoi je suis venu ici. Et le type de mandat que j’ai.
— Oui, bien sûr. Mais cela semble impossible.
— Rien n’est impossible ; les finances de nos deux pays en dépendent. À terme, nous serons tous les deux perdants.
— Oui, je suis d’accord. Mais attendons de voir comment ...
... le tout évoluera.
— Je ne peux attendre.
— Cher ami, je ne suis pas sans savoir qu’une élection générale vous attend sous peu. Mais ne nous précipitons pas pour une telle considération.
— Je ne suis pas motivé par les élections. Je le suis davantage par le fait de ne pas voir nos pays ruinés.
— Il y a peut-être une solution ; discutons-en plus tard.
Sa curiosité fut piquée, mais le souper se poursuivit dans une ambiance des plus cordiales. Audrey, à ses côtés, semblait d’une humeur radieuse, le vin n’y étant pas étranger.
Lorsque les convives passèrent dans un autre grand salon pour le reste de la soirée, Bill le prit par le bras et l’amena sur la grande terrasse. Il prit les cigares qu’un de ses assistants lui tendait et en remit un à Thomas. Tirant de grandes bouffées, ils marchèrent dans la nuit naissante, verre de scotch bien en main. Au loin, le son du bal devenait de plus en plus diffus. Le téléphone cellulaire de Bill émit un son, et ce dernier le consulta avant de le remettre dans sa veste.
— Vous savez qu’Hans Werber est en position pour devenir le prochain Chancelier ?
— C’est ce que mon équipe m’a laissé entendre.
— Vous êtes donc bien entouré. Connaissez-vous la ministre française?
— Oui. Elle semble vouloir devenir présidente.
— Effectivement. Et maintenant, ce petit Japonais plus puritain que le pape, vous le connaissez ?
— Beaucoup moins.
— C’est normal. Il se contente des avantages de sa fonction, n’ayant pas de velléités apparentes sur de ...