Les métamorphoses du Diable
Datte: 29/04/2019,
Catégories:
historique,
Humour
fantastiqu,
merveilleu,
Auteur: Maître Secret, Source: Revebebe
... que de faire succomber l’humanité à la tentation, comment résisterait-il à pareilles offrandes ?
Il n’a ni les regrets ni l’amertume de son ami. Plongé dans son chagrin, Asmodée éconduit les trois faunes qui lui font des avances. En toute autre circonstance, le sensuel démon n’aurait nullement dédaigné la promesse d’une si chaude jubilation. On n’est pas sans raison une déité charmeuse de la sexualité et du désir…
Sitôt pensé, sitôt fait ! Voici Satan, devenu gigantesque ægipan. Corps d’homme mais velu, oreilles pointues, cornes farouches et pieds fourchus comme un bouc, les couilles à l’avenant, c’est là une physionomie qui l’amuse beaucoup. Voilà deux ou trois cents ans, il a d’ailleurs soufflé à quelques artistes en mal d’inspiration de le figurer ainsi.
Plus encore, quel ravissement que ce sexe mirifique ! Un phallus titanesque, long d’une belle coudée, épais comme un gourdin, se dresse conquérant devant lui. Une bite de rêve qui ne peut pas faiblir mais qu’aucune mortelle ne pourrait engloutir dans son ventre sans y trouver la mort en d’horribles souffrances.
Et puis, cet étourdissant appétit sexuel ; insatiable, il l’inonde et l’affole. Nul mortel ne pourra jamais entrevoir ce qu’est cette érotomanie portée à son comble. Non pas désirer, mais ne plus être que l’incarnation du désir. Une libido sauvage coule souveraine dans ses veines, aussi brûlante et hypnotique qu’une drogue. Le sperme gicle à gros bouillons dans ses couilles palpitantes, magma volcanique ...
... désespérant de jaillir.
Une désirance à l’état pur, sans entraves ni tabous. Sans cervelle non plus. Penser ne sert à rien quand on a pour unique fonction d’inonder la terre de son foutre.
Émoustillante à souhait, une ravissante nymphe se sauve devant lui ; riant à pleine gorge, elle frétille lascivement du cul. Elle est toute rose, toute ronde et toute potelée. Une longue et fine ondine, aussi blonde que diaphane, l’accompagne dans sa fuite. L’une s’appelle Calyge, l’autre Fruige.
En quatre ou cinq bonds de bête en rut, il les rattrape et les prend dans ses bras. Effarouchées mais ravies, elles poussent de petits cris. Les jetant à genoux, il conduit leurs bouches vers le colossal monstre qui pulse en puissantes saccades à l’aplomb de son ventre.
Deux bouches soyeuses mais gloutonnes viennent vivement s’y coller. Ce serpent python est assez volumineux pour que chacune y trouve place. Les lèvres de Calyge s’ouvrent et s’arrondissent pour entourer le gland épais comme une grosse pomme, celles de Fruige mordent et caressent la longueur du pénis. Lucifer appuie son dos contre un pommier sauvage pour mieux s’abandonner à cette savoureuse fellation.
Les dents de Calyge enserrent bien l’ourlet du gland et le mordillent délicieusement. Sa langue, longue et chaude, court vivement sur sa surface et lui fait une gaine humide et délicate. Elle aspire prestement la verge et titille le méat. Pendant ce temps, l’ondine, de ses petites dents pointues et coupantes, s’acharne ...