Les métamorphoses du Diable
Datte: 29/04/2019,
Catégories:
historique,
Humour
fantastiqu,
merveilleu,
Auteur: Maître Secret, Source: Revebebe
... bite, aux portes de l’utérus, cogne le cul-de-sac. Il jouit dans un râle de bête, envoyant dans son ventre des giclées de sperme à n’en plus finir. Éclairs impétueux, tonnerres blessants, sa verge hurle la colère de toutes les mers démontées. Énorme gland, vultueux et furieux, énorme cylindre de chair qui mord à mort la chair délicieusement meurtrie et frissonnant sous l’averse de leurs jouissances conjuguées. Croulant déluge, il lui envoie un flot en démence. Vagin chaud et juteux, son cœur de femme explose en même temps. Un moment, rien n’apaise le vent, rien ne fait taire la lame. Il la remplit totalement, une seule poussée longue et puissante. Une poussée impétueuse. Elle hurle son plaisir et fait danser ses nerfs et ses muscles. Chaque tendon vibre comme la corde d’un luth. Roteberge sait maintenant que c’est un baume aux effets mirifiques qu’elle boit par cette bouche d’en bas. Elle jouit une dernière fois en sentant fuser la semence.
La marée est au jusant, elle est un arc-en-ciel.
Une même musique s’élève de leur corps.
Ils reprennent leur promenade. Roteberge est heureuse, pleine d’une joie animale. La chair repue, l’âme rassérénée. L’heureux et champêtre refuge charme les yeux par sa variété : la nature, encore dans son enfance, déploie toutes ses grâces et toute sa liberté. Toutes les bêtes s’y ébattent en paix, même celles disparues dans le flot des millions d’années. Même les chimères, les dragons, les phénix ou les sphinx. On y voit des champs et des ...
... pelouses aux verts admirablement nuancés, environnés de riches bocages et remplis d’arbres de la plus grande beauté. Des uns coulent les baumes précieux, la myrrhe, et les gommes odoriférantes ; aux autres sont suspendus des fruits brillants et dorés qui charment l’œil et le goût et nourrissent un peuple de singes…
Ici, les palmiers couvrent de jolis monticules, là des ruisseaux serpentent dans le sein d’un vallon couvert de fleurs et de roses sans épines. Certains rosiers sont même d’or et portent des fleurs d’or. Les roses d’Isis.
Avec le crépuscule du soir, ils regagnent leur château.
— Satanou, pour moi tu resteras Gilberte, l’homme que j’ai connu, l’homme que j’ai aimé dès que je l’ai vu.
Les diablesses la lavent dans un lait embaumé de suaves arômes. Elles lui rasent le pubis puis la coiffent, l’oignent et la parfument avant de la couvrir de bijoux. Un collier à sept rangs de perles fines ruisselle sur sa gorge et caresse ses seins. Des armilles d’or et de pierres précieuses tintent à ses poignets, ses doigts sont couverts de bagues et ses chevilles sont cerclées de chaînettes en diamant qui proclament qu’elle est une courtisane consacrée au plaisir. On vermillonne ses tétins et l’on farde sa vulve. Quand elles la parent et enduisent sa peau d’onguents précieux et délicieux, leurs mains sont si caressantes qu’elles lui arrachent des petites plaintes de plaisir. Quand trois doigts enjôleurs viennent enduire son vagin et son anus d’un baume assouplissant, elle ...