1. Les métamorphoses du Diable


    Datte: 29/04/2019, Catégories: historique, Humour fantastiqu, merveilleu, Auteur: Maître Secret, Source: Revebebe

    ... délices dans des époques lointaines. N’osant l’emboucher, elle crache dans sa paume pour qu’elle glisse plus facilement sur la verge circoncise.
    
    Sa brutalité ne semble nullement ébranler le monstre ni gâter son plaisir. Il pulse dans sa main, annonçant l’irruption. Elle accélère son branle avant de recevoir sur le visage cinq jets copieux d’un jus épais et odorant. Elle en a sur le front, sur les joues, les paupières et le nez. Un peu de liqueur coule sur son menton et sa poitrine. Satan la trouve charmante ainsi fardée de sa rosée. De la langue, elle cueille les dernières gouttes qui perlent sur le méat. Leur goût puissant explose sur ses papilles. Elle les savoure avec délectation. Comme un venin perfide, la semence démoniaque se diffuse dans ses veines comme autant de germes, messagers de l’amour et de la connaissance.
    
    Déjà, aux marges de sa conscience, elle pressent sa véritable identité. Même si elle ne peut encore l’admettre, leurs épousailles s’annoncent et la révélation se prépare.
    
    Sans rien perdre de sa vigueur, en expulsant la liqueur maligne la verge a retrouvé des proportions moins surhumaines. Si l’éperon de Gilberte n’est pas dompté, le conin de Roteberge s’est laissé apprivoiser. Il est prêt à accueillir l’étreinte du démon.
    
    Il est temps de conclure. Tous deux tremblent de désir. Gilberte allonge son amante de côté, l’échine souple et ployée pour que saille l’arrière-train. D’une main, il relève la cuisse gauche. Placé derrière elle, il ...
    ... s’enfonce de moitié dans la vulve ruisselante. Les craintes de Roteberge étaient vaines, en dépit de sa taille il la pénètre sans réelles difficultés. Ni résistance ni douleur marquée, le sexe féminin avale l’énorme épieu, comme la gueule du reptile déglutit sa proie. L’entrecuisse écartelé, la vulve écarquillée, le vagin dilaté, elle l’engloutit par saccades. Par constrictions successives, ses muscles accompagnent l’oblongue pénétration. Un cobra ingère un python. Si Roteberge a le souffle coupé, la muqueuse distendue est assez lubrifiée pour laisser passer l’obélisque. Sans que cette bite de légende soit plantée jusqu’à la garde, le gland toque à l’entrée de la matrice et remplit totalement la gaine. Cette goinfre ensorcelante est même ravie d’être bourrée jusqu’à la gueule. Elle s’empresse autour de son hôte, le cajole et le flatte dans un récital de frémissements et d’ondoyantes contractions.
    
    L’ahurissante colonne va-et-vient doucement. À chaque coup de reins, elle gagne une fraction de pouce en arrachant à Roteberge des spasmes de félicité. Comme un serpent qui rampe, elle pousse son avantage. De la tête aux pieds, Roteberge jubile à mesure qu’il gagne du terrain. Et lui, tout content de voir comme elle s’épanouit sous le joug, précipite ses coups de boutoir. Il en intensifie, par degrés savamment maîtrisés, la cadence et la puissance. Le branle est incessant, la poussée, impossible à contenir, l’orgasme, irréfragable. Une sorte de bête fouisseuse creuse inexorablement une ...
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