Les métamorphoses du Diable
Datte: 29/04/2019,
Catégories:
historique,
Humour
fantastiqu,
merveilleu,
Auteur: Maître Secret, Source: Revebebe
... aller à pareilles obscénités ? On l’a sûrement ensorcelée. Méode adorait qu’elle délire en lui faisant l’amour, mais jamais elle n’aurait osé proférer devant lui de telles abominations. Il en aurait certainement été choqué alors que Gilberte semble ravi.
Il serait chose facile pour le Prince des Ténèbres d’exaucer ce fantasme, mais il ne peut y satisfaire sans dévoiler sa véritable nature. Il est trop tôt. Plus tard, quand elle aura quitté ce monde…
Dans un désordre de chevelure éparse, elle est affalée sur le lit, béante et déployée. Satan, debout dans la ruelle, contemple sa nudité.
La poitrine, pourtant opulente, est si ferme qu’elle ne s’affaisse que d’imperceptible manière. Le ventre est légèrement bombé, le creux de l’aine, bien dessiné, et les hanches, somptueuses. Les cuisses, rondes et longues, semblent rouler sur les coussins. Le pénil est dodu, la toison pubienne, sombre et drue. Elle encadre une vulve en intaille et d’un rose lilas soutenu. L’envie de la posséder lui taraude les reins.
Malgré son abandon, Roteberge ne perd rien de l’athlétique plastique de son nouvel amant. Dieu ! jamais homme ne fut si beau et si puissamment découplé ! Pourtant, cette superbe académie n’est rien, comparée au monstrueux reptile qui s’élève sur son ventre. La tête du serpent se dresse jusqu’au nombril, même les satyres et les étalons de ses songes ne peuvent rivaliser avec cette colossale virilité. Elle brûle qu’il la pénètre mais redoute qu’il ne la blesse. Ce n’est ...
... pas une bite, c’est une arme dangereuse et cruelle.
Satan s’en veut un peu. Son esprit acéré lit comme à livre ouvert les réticences de l’aimée. Il aurait dû faire preuve de davantage de clairvoyance et éviter tant de forfanterie en se contentant d’une queue moins extravagante. Toutefois, si elle pouvait imaginer ce qu’est une véritable priapée de satyre, sa peur se ferait épouvante.
Qu’importe ! Maintenant, la belle, fascinée malgré elle par le fabuleux boute-joie, se redresse sur sa couche et le flatte doucement. Comme pour apprivoiser le monstre, elle lui cajole le museau et le col. Loin de se calmer, l’animal fabuleux se cabre et se démène. Impatient, il attend autre chose qu’une timide flatterie. Répondant à l’invite, elle l’empoigne fermement. L’autre main triture les bourses boursouflées. Elle sent sous la peau le foutre qui bouillonne dans les couilles. Cette verge inflexible est coulée dans l’acier. Elle a beau la tordre en tout sens, elle ne fléchit ni ne plie. Plus elle s’acharne dessus, plus elle durcit. Sa main ne peut l’empaumer complètement, il s’en faut d’un bon tiers. C’est à la fois terrifiant et merveilleux de la sentir se cabrer sous les caresses. N’y tenant plus, elle se déchaîne et le branle avec énergie. Comme une démente, elle regarde sa main véloce qui monte et redescend sur l’interminable hampe. Elle l’étrangle si bien qu’il lui faut desserrer son étreinte pour passer sur le gland, gros comme une pomme verte. Celle-là même qu’Ève croqua avec ...