Florence - Histoires de Sexe

Florence

... chercha quelques instants dans le placard et sortit une robe légère mais habillée.

— Tu as de beaux sous-vêtements, dis-je.
— Merci, répondit-elle, choisis quelque chose si tu veux.
— C’est vrai, je peux ? C’est que je ne sais pas…
— Tu veux que je choisisse pour toi ? Que vas-tu porter ?
— Peut être ma minijupe en jean avec un petit haut noir ?
— Bonne idée ; alors attends…

Elle sortit un string de dentelle noire qu’elle me tendit.

— Tiens, je te l’offre.

Je n’avais jamais eu ni de string ni même de sous-vêtement noir. Je tendis la main et j’attrapai la sienne pour nous rapprocher. Un nouveau long baiser s’en suivit.

— Merci, c’est un beau cadeau, dis-je avant d’aller m’habiller.

Quelques minutes plus tard nous étions dans sa voiture, en route pour le restaurant. Le trajet fut silencieux. Arrivées sur place, nous vîmes que mes parents et son mari avaient déjà pris place en terrasse. À notre vue, ils firent de grands gestes pour attirer notre attention. D’un air joyeux, Florence leur fit également un signe qui signifiait qu’elle cherchait une place de stationnement. Ce qu’elle marmonna à ce moment a contredit son apparente bonne humeur :

— C’est reparti pour une soirée mortelle.

Je gardai le silence mais je pensais la même chose qu’elle.

Les rues étaient encombrées et il nous fut impossible de nous garer près du restaurant. En quittant la voiture Florence me prit par la taille.

— Ça ne te gêne pas ?

Pour toute réponse je me plaçai ...

... devant elle, pris son visage entre mes mains et lui donnai un fougueux baiser qu’elle ne fit rien pour éviter ou pour écourter. Lorsqu’il prit fin, je vis quelques regards fixés sur nous avec des expressions diverses mais cela m’indifférait.

— Non, tu vois, ça ne me gêne pas.
— Je voudrai qu’on recommence souvent. Tu es d’accord ?
— Évidemment !

Son sourire fut sa seule réponse. Nous-nous dirigeâmes vers le restaurant. Elle avait repris son rôle d’épouse modèle et moi celui de fille de bonne famille, personne ne s’est douté de quoi que ce soit.

Ces vacances avaient pris un tour totalement inattendu. Notre relation est vite devenue très charnelle. Florence et moi faisons l’amour dès que l’occasion se présentait, c’est à dire tous les jours ou presque car nous ne manquions pas d’imagination pour les créer. Elle m’apprit beaucoup de choses sur les façons de se donner du plaisir entre femmes.

Le jour du retour vers Paris approchait et je savais qu’une fois rentrées tout serait plus difficile entre Florence et moi. J’en étais triste. Ces vacances qui débutaient si mal avaient finalement marqué ma vie à jamais. Une idée me trottait dans la tête depuis longtemps. L’occasion me semblait appropriée ; cela marquerait la fin de cette magnifique période par un autre souvenir inoubliable.

C’est ainsi que j’ai demandé à Florence de me déflorer. Cela l’a profondément touchée. Elle m’a tout de suite promis qu’elle attendrait un moment propice et qu’elle ferait du mieux qu’elle ...