Les frasques de Clara. Séverine. - Histoires de Sexe

Les frasques de Clara. Séverine.

... indépendant, mais aussi calculatrice.

Elle roule sur le lit, se dégage et s’assoit. Ah ! ses seins ! Chaque fois je suis ébloui.

J’y dépose mes lèvres, les prends à pleines paumes, jouant de ces merveilles.

A nouveau elle soupire et me plaque un léger baiser d’au revoir.

— Bon ! J’y vais ! dit-elle en me repoussant. Mes chères belles-sœurs doivent se demander où je suis passée…

Elle se lève, renfile son peignoir, se coiffe avec les doigts, s’assure devant une glace qu’elle n’a pas de traces…

— À tout à l’heure à l’apéro… Et puis, quand je serai revenue de ce voyage…

M’enlaçant, puis m’embrassant, ses bras autour de mon cou, elle ajoute :

— Je te promets une sacrée partie ! Avec tendresse en prime… je t’ai un peu bousculé !
— Non… À peine ! Tu es un hussard femelle ! répliqué-je en riant.
— Oh ! Eh ! Tu n’es pas en sucre !

Prête à sortir, elle sourit, un doigt dans la bouche, et coquine, ajoute :

— Tu serais plutôt salé…

o-o

Une épreuve que je redoute, cet apéritif ! Me trouver avec le fiancé… Et je crains, confusément, échaudé, encore un « coup » de Clara.

Ils sont déjà au bar. J’aperçois notamment Clara, Arnaud… et Séverine.

C’est vrai, j’oubliais que, devant rentrer, il m’a été proposé de ramener la petite sœur. Celle-là… avec ses regards !

Accueil chaleureux, poignées de mains, bien que je sente Arnaud tendu. Clara est en beauté. Une simple robe blanche, mi-longue, fendue sur le côté, plutôt transparente, qui laisse plus ...

... que deviner ses sous-vêtements. Très chic et d’un ton sexy de bon goût, comme elle sait faire. « Beaucoup de chance, le futur mari » pensé-je.

Ses yeux, une fois de plus, me vont au plus profond… J’en suis gêné. Nos galipettes passionnées d’il y a à peine trois heures, d’hier soir, y étant encore palpables. Je remarque que Séverine a capté notre échange… et nous observe, malicieuse, avec un sourire entendu.

Nous commandons et allons prendre place dans les chauffeuses. Arnaud insiste pour que je m’installe à côté de Clara.

— Mais oui ! Vous avez tant de choses en commun ! me dit-il dans un sourire narquois.

Puis ajoute à la cantonade, d’un air et d’un ton qui me glacent :

— Vous formez un beau couple comme ça ! Vraiment ! Vous vous connaissez depuis si longtemps ! Et puis, Clara m’a expliqué, elle vous veut comme son témoin. Elle aurait dû vous prendre plutôt comme mari ! J’ai de la chance !
— Merci, dis-je troublé, c’est vrai que Clara et moi, une vieille amitié, et puis je vais épouser sa meilleure amie, alors…

Clara, dont je sens la cuisse collée à la mienne, me donne un imperceptible coup de fesses. Je traduis : « Inquiétude, inquiétude… »

Elle tente fébrilement de changer de conversation.

— Oui, Jean-Pierre, mon témoin, et comme je vous l’ai dit, il devrait se marier le même jour que nous ! Il va essayer, et au même endroit, et je serai le témoin de sa femme, une vieille amie aussi…

Arnaud éclate de rire. Il me fixe, fixe Clara… Je me sens ...