La rentrée
Datte: 22/04/2019,
Catégories:
fh,
école,
Masturbation
pénétratio,
couple,
Auteur: Nooz, Source: Revebebe
... y a deux ans, Thierry ? Eh bien, j’ai appris qu’il était marié. Je m’en foutais, mais quand il m’a larguée, je suis allé voir sa femme ; elle est tombée des nues.
Elle a fini de s’habiller pendant la conversation.
— Allez, ce soir on va faire la fête ! On va dynamiter le pince-fesses du recteur.
Elle la scrute sérieusement sous toutes les coutures.
— D’abord, tu retires ton soutien-gorge. Tes seins sont mignons : il faut les mettre en valeur. Si tu savais le nombre de fois où j’ai eu envie de les toucher…
Marie s’offusque. Elle coupe court :
— Oui, je sais, tu n’as pas de tendances lesbiennes, et je suis une incorrigible vicieuse ; mais je n’y peux rien, tes seins me plaisent.
Quand elles arrivent dans la salle, le recteur, sur son piédestal, lance la soirée. Pour une fois, son discours n’est ni long ni roboratif. Cécile amène deux mojitos et les pose sur la table basse.
La première partie de la soirée est classique : buffet, contact avec les mécènes et les futurs clients. Elle est approchée par le responsable d’un fabricant de poids lourds, Gérôme Lancin, et après échange de cartes, elle retrouve Cécile en grande conversation avec un jeune homme, plus intéressé par la jupe fendue que par les hautes compétences en mécanique des fluides de son amie. Puis la musique monte en intensité et les groupes se séparent et s’installent autour des tables et sur les fauteuils disposés dans les coins de la salle.
— Respire, bombe ta poitrine. Tu vas voir, je ...
... suis certaine de ton attirance. D’ici vingt minutes, nous pêcherons deux beaux mecs à notre table.
Marie n’est pas à l’aise ; ses seins libres sous son bustier la gênent.
— Regarde, c’est le nouveau ! Comment il s’appelle déjà… André.
Elle se lève et se dirige directement vers lui. Grand, svelte, habillé de façon décontractée mais très soignée, il dépasse Cécile d’une bonne tête, ce qui lui donne une sorte de fausse condescendance. Elle engage la conversation, et finalement elle le dirige – ou plutôt le pousse – vers leur table. Un peu gêné, il s’assoit en face de Marie.
— Bonsoir, André.
Il lui tend la main ; la poignée est franche et délicate.
— Marie.
Elle remarque que les yeux d’André plongent dans le décolleté ; elle se sent rougir.
— Votre amie, c’est une vraie tornade : elle m’a alpagué, et il est difficile de se soustraire à son emprise.
— Je suis désolée, mais je la connais depuis l’université et elle n’a pas changé.
Cécile arrive, chargée de boissons alcoolisées. La discussion reprend. D’autres personnes s’agrègent au trio, des hommes et des femmes, et les boissons défilent. La chaleur monte et les inhibitions tombent. Son amie s’est désintéressée rapidement d’André pour jeter son dévolu sur un jeune homme qu’elle drague éhontément. Ils dansent ensemble, et le déhanché de Cécile allié à ses positions subjectives obtiennent l’effet escompté.
Marie se lève ; sa tête tourne. Elle commence à bouger en cadence au centre de la piste improvisée. ...