Mister Hyde 26 - 27 - 28
Datte: 26/02/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: LVolante, Source: Hds
... t’ai dit que si tu avais pour moi ne serait-ce que le quart de l’Amour que tu portes aux femmes de ta vie, cela me suffirait. J’ai envie de toi et j’ai besoin de toi. Je t’attends depuis trop longtemps. Mais je ne veux pas d’un ersatz et je ne veux pas être responsable de l’abandon d’une partie de toi. Je veux que tu puisses voir ton fils quand ça te chante sans crainte d’être soupçonné de faire dieu-sait-quoi avec ton ex. Je veux que tu sois libre d’être toi-même. Si je t’imposais l’exclusivité, j’aurais l’impression de t’émasculer et à brève échéance, tu en aurais aussi la sensation. Je ne veux pas de ça. Je t’aime ! Je n’ai donc l’intention ni de te brimer ni de te brider.
• Donc c’est à toi que tu imposes bride et brimades…
• Détrompe-toi. C’est aujourd’hui que je suis brimée et je le suis depuis cette soirée au restaurant, quand tu m’as repoussée. Je le suis parce que nos déjeuners n’ont jamais dégénéré en siestes crapuleuses. Je le suis parce que tu m’as imposée une attente que je ne supporte plus. Je le suis parce que tu ne m’as jamais dit que tu avais envie de me faire l’amour. Je le suis parce qu’il y a plus d’un mois que tu ne m’as pas touchée et que je n’ai plus le goût de ta peau sur mes lèvres… Ça, ce sont des brimades et crois-moi, c’est insupportable.
Lucile, à cet instant, serrait la main de Frédéric comme si elle voulait la broyer. Il plia le coude et porta les doigts de la jeune fille à ses lèvres.
• Allons-nous en dit-il.
***
Ils ...
... passèrent trois jours et trois nuits enfermés dans la maison de Courbevoie. Très vite, ils furent nus, le désir ne les quitta pas. La porte à peine refermée, Lucile sentit sur elle la poigne volontaire de Frédéric. Il avait faim, c’est ainsi qu’il parla. Et c’était tellement vrai qu’il dévora son sexe à travers les tissus superposés de sa jupe et de sa culotte. Elle sentit dents, langue et lèvres transpercer les couches de laine et de soie. Elle encaissa la puissance des mains crochetant son fessier pour qu’elle se colle à lui. Elle discerna son ascendant lorsqu’il bloqua son geste pour relever sa jupe. Elle aussi avait faim. Celle d’être consumée, anéantie par le désir qu’il provoquait. Elle se laissa aller et elle se laissa faire. D’emblée, il menait les ébats et elle se soumettait. Mais loin de toute violence, loin du donjon, loin des ordres qui claquent comme des coups de fouet, loin des fessées. Elle se soumettait à sa tendresse brusque.
Tout doucement, les mains de Frédéric descendirent sur ses chevilles. Elles glissèrent sur ses fesses, sur ses cuisses, sur ses mollets. Et puis elles déroulèrent le chemin à l’envers avec la lenteur d’un ru d’été qui remonterait vers sa source. Ce n’était pas des caresses mais le bruissement d’une aile de papillon qui naviguait délicatement sur ses bas de nylon préparant le tsunami qui allait bientôt la submerger.
La culotte tomba bien avant la jupe mais elle sentait désormais la force des doigts sur sa peau. Ils s’insinuèrent furtivement ...