Les voyages forment la jeunesse
Datte: 21/04/2019,
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Voyeur / Exhib / Nudisme
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Auteur: OlivierK, Source: Revebebe
... cette fin, j’avais d’ailleurs aussi les bougies, divers flacons, le manche des outils du charpentier du bord, que sais-je encore ! La discipline de l’aumônier avait disparu, il n’avait pas voulu s’en défaire quand il avait quitté le bâtiment.
Il me fallait vivre, donc manger, m’abriter. Pas me vêtir, car il faisait chaud, et je pouvais demeurer nue. Je pris fusils et poudre dans l’épave, Daniel s’en fait l’écho. Quelques graines aussi, que j’eus évidemment l’idée de semer, alors qu’il prétend que c’est par hasard, en secouant leur sac, que quelques-unes tombèrent sur le sol et germèrent ! Il ne m’écoutait pas, vous dis-je, quitte à me faire passer pour une idiote !
Je me bâtis une cabane, je capturai quelques chèvres et un bouc, qui obstinément préféra les chèvres… Et je vis en effet, un beau jour, des naturels débarquer non loin de moi. Ils avaient un prisonnier. Ils voulaient nullement le manger, contrairement à ce que prétend Daniel, mais le sacrifier à quelque dieu sanguinaire, comme ils le sont à peu près tous. Je les observai à l’aide de ma lunette de marine… Vous ai-je dit qu’elle aussi, comme les bougies ou la queue des poêles… ? Ils étaient beaux, leurs jeunes muscles jouaient sous leur peau qui luisait au soleil. Ah, il était loin le temps où je fuyais les hommes en raison de mon immense chagrin d’amour ! Ils étaient six, ces sauvages. J’en aurais bien fait mes compagnons de plaisir mais comment les capturer ? Et quand bien même, l’homme étant jaloux par ...
... nature, ne se seraient-ils pas entretués pour qu’un seul d’entre eux me possédât ?
Leur prisonnier n’était pas le moins beau… Vous ai-je dit qu’ils étaient nus ? Daniel prétend qu’il me fut impossible de déterminer s’ils étaient hommes ou femmes. Le fourbe ! Quelques coups de fusil tirés en l’air les mirent en fuite. Ils se précipitèrent dans leur pirogue en abandonnant leur prisonnier, comme je l’avais escompté. Il était pieds et poings liés, les mains dans le dos. Je m’approchai de lui. Il me regarda, d’abord épouvanté puis à demi rassuré devant mon sourire. Sans doute me prenait-il pour quelque déesse, mais bienveillante pour une fois. Je me gardai de le délier et m’amusai de son corps, que je caressai partout en passant doucement la pulpe de mes doigts sur sa poitrine imberbe, car il était jeune, tout comme vous, ses cuisses musclées, son ventre plat, son énorme membre vite dressé… M’empaler ensuite sur ce mât de cocagne me combla… infiniment !
Elle devint rêveuse. J’osai lui affirmer que moi aussi, plus modestement sans doute, mais…— Voyons cela, soupira-t-elle. Déshabillez-vous. Votre outil est rigide, en effet. Je vous laisse l’initiative, une fois ne sera pas coutume. Faites de moi ce qui vous plaira.Je la déshabillai, avec plus de facilité que la veille, la priai de s’allonger sur son lit, effleurai tout son corps en y passant doucement la pulpe de mes doigts, comme elle venait de me dire l’avoir fait à son sauvage. Ce faisant, mon outil ne perdit rien de sa raideur ...