Rencontre au cabinet
Datte: 16/04/2019,
Catégories:
ffh,
fsoumise,
fdomine,
gifle,
Auteur: Teddy75, Source: Revebebe
... infranchissable existant à ses yeux entre elle et une presque trentenaire aux origines d’outre-Méditerranée qu’il n’y en avait dans une scène de domination propre à choquer les bonnes âmes et où se jouait en réalité, avait-elle découvert, l’exact contraire de la violence : la prise en compte de l’autre et de ses besoins et désirs jusqu’au point où lui-même, seul, n’a pas encore osé aller.
Dans la vie de tous les jours, Amina était ponctuelle, avenante, cédait le passage au volant avec le sourire, tenait la porte à une personne âgée… et n’y voyait aucune contradiction avec la fessée qu’elle pouvait administrer à un cadre quinquagénaire, allongé en travers de ses genoux, et qui tressautait sous les claques qui l’accompagnaient dans la régression qu’il avait besoin de vivre. Et Amina jouissait alors tant de son plaisir que de la maîtrise qu’il lui confiait le temps du jeu : elle était celle qui détient les clefs qu’il lui avait remises, et plus l’homme qui lui accordait ainsi sa reddition était puissant, plus cela l’excitait. Elle avait l’impression d’accéder ainsi aux prémices de la position qu’elle désirait occuper naturellement, celle d’une jeune femme que l’on considère et sur qui l’on compte pour ce qu’elle est et ce qu’elle sait faire, ni plus, ni moins.
En claquant ces fesses nues, elle sentait aussi le plaisir trouble de laver tous les affronts subis depuis que, implantée dans cette grande ville de l’ouest, bourgeoise, elle avait eu à ravaler ses réactions, ses ...
... révoltes, et à se transformer en être sociable, prête à devenir transparente pour que son existence n’indispose personne… et il lui plaisait lorsqu’elle croisait des messieurs bien mis d’imaginer qu’un jour ils lui confieraient, par le hasard d’une rencontre sur Internet, le soin d’accompagner leurs pulsions les plus infantiles en une mise en scène qu’ils voudraient d’autant plus humiliante qu’ils étaient en position de dominer naturellement au quotidien.
Elle avait ainsi vécu ses premières rencontres réelles avec des hommes souhaitant vivre des moments de soumission, découvrant qu’il s’agissait pour la plupart de personnages dotés de responsabilités sociales et qui désiraient s’en affranchir un instant en épousant des postures régressives, ou, communément aussi, qui jouissaient de pouvoir enfin désirer sans culpabilité en laissant à une femme le soin de conduire la mise en œuvre de leurs fantasmes ; et à chaque rencontre, Amina affinait pour elle-même ce qui l’animait au moment d’épouser le temps d’un jeu la posture de celle qui autorise et contrôle ; à cet instant de sa vie, elle rêvait de dominer un homme dominant dans la vie de tous les jours… sauf avec elle. Elle était consciente qu’en dominant un puissant, qui lui offrirait à elle seule le cadeau de sa soumission de mâle, elle impulsait de l’intérieur d’elle-même un retournement de destinée qu’elle entendait bien ensuite voir se déployer dans toute sa vie. Amina projetait ainsi d’avancer en dehors des clichés, des ...