Rencontre au cabinet
Datte: 16/04/2019,
Catégories:
ffh,
fsoumise,
fdomine,
gifle,
Auteur: Teddy75, Source: Revebebe
... elles d’être ramenées un soir dans sa puissante berline allemande, même si elles s’en défendaient farouchement lorsque, à l’heure du déjeuner souvent rapidement expédié dans la salle commune, le sujet était abordé entre elles.
C’est en partageant ses repas au fil du stage qu’Amina avait noué un lien privilégié avec Audrey. À 28 ans, cette jeune femme extrêmement effacée, assistante dont le travail était dédié au dépouillement des mails entrants, avait tout de suite attiré la sympathie de la stagiaire… mais pas seulement. Sa longue silhouette élancée, soulignée de formes dont elle ne semblait pas du tout réaliser à quel point elles auraient pu faire pâlir de jalousie de nombreuses femmes, avait suscité dans son imaginaire quelques images troublantes. Audrey regardait Alexandre souvent à la dérobée, et la future avocate l’avait surprise un jour à suivre ce dernier du regard en passant sa langue sur les lèvres alors que la silhouette athlétique du bel associé s’éloignait en lui tournant le dos. S’apercevant de la présence d’Amina, légèrement derrière elle, elle avait rougi assez nettement et s’était replongée dans l’écran où s’égrenaient les mails du jour ; fugitivement, le désir de la punir de sa concupiscence avait traversé l’esprit de l’étudiante, et elle s’était imaginée la rejoindre, la saisir par le cou en la toisant du regard et la forcer à baisser le sien.
Il était un fait : plus elle avançait dans la compréhension de son désir de domination à travers les ...
... échanges nourris sur des sites dédiés à ces rencontres puis à travers ses premières expériences, plus Amina développait un sens pour reconnaître, parfois en croisant simplement des regards, des penchants identiques ou symétriques chez autrui. Bien sûr, cette seule intuition était rarement vérifiable, tant il est difficile de s’ouvrir socialement de tels fantasmes, mais elle était assez assurée au fond d’elle-même d’y voir juste : affrontant de plus en plus les tréfonds de ses pulsions les plus archaïques, celles des autres lui devenaient, sinon familières, du moins non effrayantes, et parfois presque évidentes.
Elle avait laissé se distendre puis s’effacer complètement son jugement sur la communauté qu’elle découvrait, empreinte certes de son lot de névroses et de perversions ordinaires, mais probablement pas plus qu’ailleurs. Et en tout cas elle avait découvert dans le monde appelé communément celui du BDSM une absence de jugement et de violence assez remarquable, une forme de respect qui lui semblait finalement beaucoup plus subtil et abouti que dans la vie ordinaire, ses codes et ses façades mondaines.
Son échelle de valeurs s’en était trouvée peu à peu modifiée, ou plutôt elle s’était accordée à ce qu’elle ressentait en réalité intimement depuis toujours : il y avait infiniment plus de violence dans le regard empli de dédain d’une camarade de promotion de master, jeune fille blonde en tailleur et cabochons en or, qui signait d’un sourire poli toute la distance ...