La naufragée - 2
Datte: 15/04/2019,
Catégories:
ffh,
fépilée,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Gaspard, Source: Revebebe
Le lendemain de ces événements, ce sont des bruits de casserole et une bonne odeur de café qui me tirent du sommeil. Marie, à mes côtés, un rayon de soleil caressant ses seins dévoilés par le glissement du drap, dort profondément et je me lève avec légèreté pour ne pas la réveiller, tant notre nuit a été torride. Dorothée, seulement vêtue de « probité candide », comme disait je ne sais plus quel poète, s’affaire à préparer le petit déjeuner. J’effleure son front d’un baiser tout en la taquinant :
— Dis-moi, tu n’as pas mis bien longtemps à te convertir au naturisme.
Roulant des yeux à la façon de Michel Leeb, ondulant des hanches, elle prend un accent africain pour me rétorquer :
— Oh dis donc, mon sauveur, je te rappelle que présentement ma garde-robe n’est constituée que d’une combinaison même pas sèche, et je n’ai pas trouvé de bananes pour me faire une ceinture, alors il faut bien m’accepter toute nue, bwana.
— Excuse-moi, je n’avais pas pensé à ce détail, mais arrête donc de m’appeler ton sauveur, je n’ai que le mérite d’avoir été présent au bon moment.
Redevenant grave tout à coup, elle insiste :
— Je te dis que tu es mon sauveur, n’importe qui aurait appelé les pompiers et j’aurais passé la journée aux urgences dans l’indifférence la plus totale, je le sais, je suis infirmière ; tandis que Marie et toi vous avez assumé.
— Tu as peut être raison, Dorothée ; alors sers vite un café à ton sauveur, puis nous descendrons voir ce que nous pouvons sauver de ...
... tes affaires. De toute façon, Marie va dormir au moins jusque midi, ne la dérangeons pas.
Je lui trouve une paire de sandales en plastique et nous enfourchons les VTT pour descendre vers la rivière. Comme deux gamins, c’est à celui qui dévalera la pente le plus vite ; arrivée en bas, Dorothée a la chair de poule et ses tétons durcis pointent sur l’aréole brune de ses seins.
— Quel bien-être ! Je n’aurais jamais imaginé que rouler nue en vélo pouvait être à ce point plaisant ; tu as raison, je me convertis.
Bientôt arrivé près des débris du kayak, je sens un peu d’anxiété ; qu’allons-nous retrouver ? Une bonne chose, la Cèze a retrouvé son cours normal et nous pouvons traîner les débris de l’esquif sur la berge. Avec soulagement, Dorothée retrouve son caisson étanche avec ses papiers, ses clés de voiture et sa carte de crédit. Mais le sac contenant ses vêtements s’en est allé au fil de l’eau. Difficile dans ces conditions de retourner à la civilisation pour s’occuper de sa voiture ; il faut donc remonter au bungalow.
Et trouver de quoi couvrir sa nudité. Joueuse, Dorothée entreprend de me dépasser dans la montée et m’offre un spectacle torride : la forte pente l’oblige à rouler en danseuse, et à moins d’un mètre de mes yeux enchantés ses fesses s’écartent à chaque coup de pédale, m’offrant la vue de son intimité ouverte dans l’effort, dévoilant des lèvres très foncées.
C’est décidément une fille très nature, très spontanée, qui a bien compris que la pudibonderie ...