Les dessous du porno - Histoires de Sexe

Les dessous du porno

... pornos, ça doit tous être des bons coups.

Me faire troncher la bouche, j’avais expérimenté la chose, librement consentie j’aimais assez, et même si le goût du sperme n’est pas ce que je préfère, tu viens de voir que je suis capable d’avaler, il y a longtemps que j’ai compris que vous adorez ça, tous autant que vous êtes.

Me faire troncher le trou du cul, ça m’effrayait un peu, sans plus. Je me disais que c’était l’occasion d’essayer. C’est con mais tu vois, j’avais plutôt confiance à l’idée de faire ça de manière contractuelle.

Enfin, je me suis rendue à son bureau. Là, il a commencé par se la péter version « droit de cuissage » :

— Tu ne t’imagines quand même pas que je vais t’embaucher sans t’essayer avant, pouffiasse !
— Ah si ! tu pourras me peloter quand j’aurais un contrat, pauvre nase, parce qu’une gueule comme toi, je ne me le tape pas sans pognon.

Ça a toujours été ma spécialité, répondre du tac au tac(NDLA : elle aurait dû ajouter « avec esprit », c’est ce genre de réponse que j’appelle « avoir de l’esprit »). Du coup, il s’est bien calmé, il m’a dit qu’il adorait les femmes avec du caractère et il m’a expliqué en détail ce qu’il attendait. Le scénario était particulièrement recherché : je faisais du stop dans une tenue plus qu’aguichante sur une route de campagne. Deux types en monospace me ramassaient et je n’étais pas longue à convaincre de passer un moment « agréable » avec eux, d’abord dans la caisse puis dans le champ bien tranquille où on ...

... allait s’arrêter. Et là, c’était ma fête, gorges profondes, pipes et baises simultanées, sodomie, double pénétration et pour finir éjaculation faciale où je devais les sucer à nouveau à tour du rôle, une fois le visage recouvert de sperme. Pour un début, ce n’était pas super rassurant, mais le prix promis me plaisait bien, en tout cas plus qu’un inventaire de supermarché, avec moins d’heures, et pas d’heures de nuit. Ce n’était pas du tout comme je le craignais, du style obligée d’accepter la première fois pour trois sous afin de se faire une place au soleil.

Après, il m’a expliqué des détails plus techniques. D’abord pour les pipes :

— Pas compliqué, avant de commencer, tu te mets de la bombe dans le fond de la gorge, c’est un insensibilisant, un peu comme ce qu’on prend quand on a mal à la gorge, mais en plus fort. Ça arrête le réflexe de rejet qui survient quand tu as quelque chose qui arrive sur ta glotte. Sans ça, tu penses, avec les gorges profondes qu’on leur impose, toutes les actrices vomiraient. T’as jamais eu de haut-le-cœur en pipant ?
— Euh, oui, des fois, quand ça va trop creux.
— Alors on insensibilise et tout va bien. Normalement ça dure assez longtemps pour le tournage. Si tu veux un conseil, d’ailleurs, je te dis ça, comme un père(NDLA : là, c’est moi qui ai éclaté de rire), quand tu pipes en dehors d’un porno, prends toujours de toi-même la queue du mec dans ta main : en général, il adore ça et tu contrôles la longueur qu’il peut t’enfourner. Mais dans ...