1. Les dessous du porno


    Datte: 15/04/2019, Catégories: fhh, hplusag, grossexe, campagne, voiture, vidéox, facial, Oral fgode, fsodo, coprolalie, Humour Auteur: Edouard et Julie, Source: Revebebe

    ... étudiante et je voulais profiter de la vie à donf. J’avais découvert le sexe un peu tardivement (dix-neuf) mais j’y avais vite pris goût. Seulement pour profiter à donf de la vie, il ne faut pas que du cul : il faut de la thune aussi. C’est pourquoi j’ai fait pas mal de choses : j’ai testé les inventaires de nuit dans les supermarchés de banlieue. Une fois ! Merde, je n’ai pas fait des études pour ça, sinon j’aurais pointé à l’usine à seize ans, je me serais fait engrosser par un con de pauvre tout mignon et on serait devenu tous les deux moches et gras dix ans après !
    
    J’ai surtout essayé le baby-sitting. À vingt balais, portée sur le sexe, on pense forcément aux mômes, même si on ne voit ça que d’ici cinq à dix ans. Je trouvais que c’était un moyen cool de me faire une expérience pour plus tard. Le premier problème c’est que c’est mal payé : une soirée exténuante avec des gamins qui braillent toujours à un moment ou à un autre pour, au final, se payer juste de quoi te taper quelques cinés. Le deuxième problème, c’est les gosses. Les premiers, tu les prends cool, les deuxièmes un peu moins et puis arrivent les biens fadés(NDLA : mot du vocabulaire célinien, goût commun à Julie et moi), ceux qui déchirent grave, qui te vident les ovaires à plus avoir envie d’en faire avant quinze piges. Là, ça refroidit bien. Mais le problème majeur, c’est qu’il fallait que je change de clients à chaque fois. Dès que la cliente repérait le regard que me portait le client, au baby-sitting ...
    ... suivant, elle appelait SOS Boudin !(NDLA : Sûr que pour une bourgeoise, se faire culbuter en rentrant du théâtre par son bourgeois en sachant fort bien que, pour mieux bander, il repense aux formes et au sourire de la baby-sitter, ce n’est pas terrible, même si ça décuple les performances de l’intéressé.)
    
    J’ai essayé les trucs genre jobs J.E. de mon école. Le problème, c’est que les J.E., c’est le panier à crabes : si tu ne connais pas les loulous qui ont mis la main dessus, tu ne récupères que les contrats de merde. Une fois, j’ai su qu’il y avait un truc super intéressant à faire, une étude de marché. Chouette, j’y vais, et là, un étudiant de la J.E. me fait carrément comprendre qu’il me donne le contrat si je sors avec lui. Ce n’était pas mal payé, alors je lui ai répondu du tac au tac :
    
    — OK, mais tu triples le salaire et c’est toi qui paies la différence.
    
    Le mec était outré mais j’ai insisté :
    
    — Attends, tu me veux, tu m’auras, pas de problème, avoue que c’est normal que je te demande ça. Tu ne me ferais pas faire l’étude de marché pour rien, donc je veux bien coucher avec toi, mais pas non plus pour rien !
    
    (NDLA : Là, Julie, qui adore rire, partit d’un grand rire communicatif en me racontant la mine déconfite du prétentieux, je vous avais prévenu qu’elle avait de l’esprit !)
    
    En tout cas, c’est là que j’ai commencé à me dire que je pourrais essayer de me prostituer : gagner du fric en joignant l’utile à l’agréable. J’étais déjà plutôt portée sur les mecs ...
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