1968 : une révolution puissance X (6)
Datte: 12/04/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: blueyes, Source: Xstory
... consent à se baigner nue. Entre filles, c’est acceptable. Mais dès que les hommes réapparaissent, elles abritent leurs pudeurs sous un paréo. Jimmy allume le barbecue ; Juju ouvre une bouteille de champagne.
Déjeuner à 15h. Langoustes arrosées aux bulles. Sandrine portée par une ivresse ouatée et même emportée par un joint, le truc pas trop fort, juste dosé pour se détacher en douceur, mais complètement, de la réalité.
Puis planer, paresser, somnoler, s’assoupir, vautrée sur transat confortable, à l’ombre d’une pergola, à l’abri des dards du soleil, une immense toile de voile, en guise de parasol, tendue au-dessus de la structure en bois. Ne bouger que pour se jeter dans la piscine ; l’eau fraiche, comme une seconde naissance. Mais pudibonde, refuser de se baigner nue. Même si les trois autres s’exposent sans gêne, avec un naturel naturiste désarmant. Il faut éviter de mater l’attribut des mâles qui pendouillent entre leurs cuisses. Saucisses molles, certes, mais comment ne pas extrapoler les gros gourdins ? Alors, où porter ses regards ? Carrure athlétique, muscles bronzés, fesses nerveuses, reins puissants... que ces anatomies sont sexuées ! Sandrine jalouse l’aisance de la cousine.
Nullement embarrassée de la promiscuité avec une telle virilité, elle répond par l’exhibition désinvolte de son opulente croupe, de ses poires confortables, de sa vulve glabre, gaufrée d’une tulipe obscène, aux lèvres replètes.
Cependant, l’absence de tension sexuelle ...
... dédramatisait les complexes de Sandrine. Ses préjugés étaient superfétatoires, car l’attitude des protagonistes ne dissimulait aucune arrière-pensée. Le sexe n’était pas un problème pour eux. Repus, ils n’avaient tout simplement pas envie, pour l’instant, de baiser.
Pour autant, bien sûr, ce jeu n’était pas désincarné. D’ailleurs, Jimmy s’intéressait à Sandrine, c’était évident. Il ne manquait pas une occasion de lui prodiguer des signes de tendresse, mais sans calcul, avec une sincérité flatteuse pour l’orgueil de la jeune femme, car ses attentions transcendaient le désir charnel.
Le sexe n’était pas absent, mais, présentement, hors champ.
Sandrine, donc coincée dans le rôle de l’enquiquineuse qui refuse de se balader à poil. Jusqu’à ce que Marianne, la polissonne, par surprise, dénoue le paréo. Un cri de pucelle offensée ! La posture ridicule d’une sainte-nitouche : un bras pour couvrir la poitrine, une main posée devant l’intimité. Marianne, encore elle, dénoue aussi le malaise, transforme la contrariété en plaisanterie, vous attrape et vous jette à l’eau. Et plonge à votre suite et vous asperge et vous taquine, et batifole, avec sa nudité plantureuse, l’inconvenant affichage de sa poitrine volumineuse, les bouées laiteuses et voluptueuses qui, à un moment, inévitablement, se pressent à vos seins, le contact des cuisses contre vos cuisses, les deux moules qui se frôlent. Alors vous hennissez, un rire stupide pour masquer le trouble...
... On sort de l’eau, toujours mal à ...