1. 1968 : une révolution puissance X (6)


    Datte: 12/04/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: blueyes, Source: Xstory

    Une journée complètement décalée, inondée par une chaleur implacable qui imposait le ralenti dans chaque mouvement. Déphasage total pour Sandrine, dès le levé, à 11h, elle d’habitude si matinale... Et si routinière. Les autres dorment encore. La curieuse en profite pour explorer la villa. Quel environnement déconcertant, immense, luxueux, mais bohème. Pas évident de s’acclimater à ce faste décadent...
    
    Les hommes se lèvent vers midi, avalent et partent faire des courses avant que les magasins ferment.
    
    Quand Marianne émergea enfin, il était plus de 13h. La cousine s’avachit sur la table de la cuisine. Sandrine lui apporta un bol de café. Sans lever la tête, elle marmonne « merci », le rideau de ses cheveux bruns semblait la protéger de l’agression de la lumière.
    
    Une question brûlait les lèvres de Sandrine :
    
    — Euh, tu prends la pilule, toi ?
    
    — Bien sûr, j’ai une copine qui fait les courses en Suisse. Elle approvisionne tout un groupe de nanas.
    
    — Jimmy m’a parlé d’une loi sur la contraception... Que la pilule serait désormais autorisée.
    
    — Oui, mais dans les faits, elle n’est toujours pas commercialisée en pharmacie. C’est la galère pour s’en procurer. La France est un pays tellement réactionnaire. Si tu veux, je demande à ma copine d’en ramener de Suisse aussi pour toi.
    
    — Ce n’est pas dangereux pour la santé.
    
    — Je la supporte hyperbien. Ça change la vie, je te jure. Comment tu as fait, cette, nuit avec Jimmy ?
    
    — Je suis dans une période où je ne ...
    ... risque rien.
    
    — N’empêche, sans cette sécurité, il est impossible de prendre son pied au lit. On ne peut pas totalement se lâcher.
    
    Marianne radieuse, épanouie, a retrouvé toute son énergie. Sandrine l’envie. Mais aussi se sent proche comme jamais de sa cousine. Elles portent toutes les deux un ample tee-shirt prêté par leur amant respectif. Sandrine ne peut s’empêcher de sourire de la similitude. Toutes deux arborent mille indices d’un tapage sexuel gratifiant... Rapprochement évident d’avoir été bien baisées, sœurs par le partage implicite d’une essence génésique commune, d’un « être femme » accomplie par la queue d’un homme... Même si Marianne est totalement rassasiée alors que les pulsions de Sandrine n’ont pas été pleinement assouvies.
    
    — Le sexe ce n’est pas si important que ça, Marianne.
    
    — Sérieux cousine ? Tu dis ça parce que tu n’as jamais eu d’orgasme. C’est essentiel pour notre équilibre ! Et c’est tellement puissant. Tellement bon. Tu sais, je ne suis pas libérée depuis si longtemps que ça. Je faisais semblant d’être affranchie, mais en fait, moi aussi j’étais coincée. Deux trucs m’ont désinhibée. Tout d’abord, la pilule...
    
    — Et quoi d’autre ?
    
    Marianne hésite. Elle rougit même. Incroyable, l’intrépide bafouille et plutôt que de répondre, botte en touche :
    
    — Euh... Je t’en parlerai... peut-être... une autre fois... Viens on va profiter de la piscine...
    
    Cette totale impudique peut donc éprouver de l’embarras à aborder certains sujets !
    
    Sandrine ...
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