AU BORD DU LAC 1/8
Datte: 25/02/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Poesexe, Source: Hds
... autre, mais la vie s’était chargée de nous disperser, sans vrai espoir de retour. Il faut dire que, garder le contact, passait à cette époque par le courrier, ou le téléphone, encore cher. Internet et le téléphone mobile n’existaient pas encore. Dans ces conditions, entretenir des relations avec plus de dix personnes était un véritable travail de fond. J’avais quitté ma ville natale, 11 mois plus tôt, pour aller prendre un poste, à 500 km de là, dans une cité dont j’ignorais tout. Les premiers temps, je m’étais consacré à mon travail, sans trop me poser de questions, mais rapidement, je me retrouvais seul dans un petit studio, et me rendais compte qu’il était compliqué de se faire des relations quand on travaille ; encore plus quand votre emploi vous monopolise plus de 12h par jour. J’étais bien sorti, avec des collègues,en boite de nuit, ou au restaurant, mais j’avais du mal à trouver mes marques dans cette nouvelle vie.
En revenant sur ces terres de connaissances, j’espérais que la saison d’été allait me sourire et que j’allais rencontrer des gens et m’amuser..
En rentrant du village, je m’arrétais dans une sorte de Bar, restaurant, crèperie, face au lac à quelques kilomêtres du camping,.Ce lieu, je le fréquentais depuis longtemps, et je le trouvais magique. On pouvait y boire, y manger, des repas ou des glaces, des crèpes, ; on pouvait y louer des pédalos, y prendre une place pour un tour en bateau-mousse sur le lac, ou encore y jouer au mini golf, ou au flipper ou ...
... au baby-foot, le tout dans une ambiance décontractée, sur fond de musique.
D’année en année, le lieu perdurait, et évoluait, offrant toujours plus de choix ou d’animations aux touristes. Je la repérais en entrant. Debout derrière le comptoir, elle était là, comme toujours, énergique et souriante à la fois. Nous nous connaissions depuis des années. Le lieu appartenait à sa grand-mère, et, chaque été, elle venait donner un coup de main pendant la saison. Elle s’appelait Océane. C’était une grande fille brune, aux yeux noirs, au visage harmonieux, et à la peau très mate. Cet ensemble, un peu brun s’éclairait d’un large sourire, dévoilant des dents d’une blancheur éclatante. Elle me vit et me fit un petit signe. Je m’approchais, pendant qu’elle donnait quelques consignes à l’un des saisonniers. Elle contourna le comptoir, et vint m’embrasser sur les deux joues, en me serrant très fort.
« Tu es là » contata t’elle « c’est bien. Tu restes longtemps ? »
« trois semaines. Content de te voir Céane. »
Je me reculai d’un pas.
« Tu es magnifique ! »
Elle portait un jean délavé qui semblait cousu sur elle, et un top à bretelles, bleu clair, mettant en avant ses formes avantageuses. Depuis ses 14 ans, elle avait bien grandi, et c’était maintenant une jeune femme élancée et sportive.
« Arrêtes un peu tes salades, tu sais bien qu’avec moi ça ne marchera pas comme avec mes cousines. »
Pendant de précédentes vacances j’étais sorti avec deux filles différentes. Il s’était ...