1. Inconnue familière


    Datte: 08/04/2019, Catégories: fh, inconnu, handicap, telnet, amour, fsoumise, jalousie, massage, Oral pénétratio, jeu, yeuxbandés, nonéro, mélo, historique, Auteur: Collectif Antilogies, Source: Revebebe

    ... noblesse des environs. La magie de ses mains réveillait les ardeurs. Les patientes affluaient, revenaient le voir, encore et encore.
    
    Il n’en profitait jamais. Non parce que cela eut été trop risqué, mais parce qu’il sentait que de tels plaisirs volés ne pourraient lui apporter que des regrets. Il ne se refusait cependant pas, lorsque certaines nuit, pendant son sommeil, un corps tiède et fin venait se coucher contre son flanc. Aucun geste, aucun souffle ne lui avait jusqu’à ce jour permis de découvrir qui, de la très jeune fille, de la servante ou de la maîtresse de maison, cette cajoleuse pouvait être.
    
    Dès qu’elle le sentait réveillé et prêt à accepter ses caresses, elle parcourait son torse à pleines paumes, comme pour prendre sa force en elle. Puis, elle glissait ses mains et ses lèvres jusqu’à son membre, raide, prêt au combat.
    
    Lui, qui si longtemps avait pris et donné la vie au gré de son bon plaisir, se laissait faire. De quelques mouvements vifs elle faisait alors jaillir sa semence, qu’elle recueillait respectueusement dans sa bouche. Elle lui donnait ainsi, malgré la brièveté de ces jeux, un vif plaisir dont il savait se contenter. Rarement, elle se laissait remercier par un long et très doux massage. Jamais elle ne le laissa glisser ses doigts plus bas que son ventre. Il savait qu’elle s’enfuirait s’il tentait de la conquérir.
    
    Il était en train de traiter un hobereau de la ville voisine, lorsqu’il entendit son bienfaiteur marchander avec un inconnu à ...
    ... la voix forte et impérative. Rempli d’effroi, son logeur vint l’informer qu’un chef de guerre se trouvait à leur porte, et exigeait qu’il guérisse sa servante d’un certain manque d’empressement.
    
    Il maudit sa renommée, mais ne put refuser. Les conseils de prudence du paysan terrorisé étaient inutiles. Il savait mieux que quiconque qu’au moindre doute sur l’innocence de ses gestes, la colère du chef de guerre s’abattrait sur lui, en même temps que son sabre. Il obtint néanmoins que le farouche soldat restât hors de la pièce où il pratiquait son art.
    
    Sans mot dire, habillée, la femme s’allongea sur le tatami. Il était hors de question qu’il pose ses mains sur sa peau nue. Il prit ses pouls, détecta quelque déficit et quelques excès, tout en sachant qu’ils n’étaient pas la source de la frigidité. Il massa quelques points par-dessus le kimono, jusqu’à ce qu’il sente la femme prendre confiance. Elle le laissa glisser un doigt, puis une main sous l’ample vêtement de soie, malgré le danger qu’ils courraient tous deux.
    
    Dès qu’il eut la douceur de la peau contre ses doigts, il comprit la raison d’un abandon si risqué. Son sens exacerbé du toucher lui ayant permis de découvrir qui était sa patiente. Le bilan de sa vie s’imposa en une fraction de seconde. Le reste de son existence contre quelques minutes de pur bonheur ? Il n’hésita pas.
    
    Il glissa sa main le long du ventre de la femme, qui se laissa faire. Délicatement, il écarta les pétales de sa fleur de lotus. Le doute ...
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