1. Inconnue familière


    Datte: 08/04/2019, Catégories: fh, inconnu, handicap, telnet, amour, fsoumise, jalousie, massage, Oral pénétratio, jeu, yeuxbandés, nonéro, mélo, historique, Auteur: Collectif Antilogies, Source: Revebebe

    ... réalise que le coït n’est plus seulement sexuel. C’est différent, je lâche prise. La chaleur intense qui m’envahit, comme la lave d’un volcan, je bouillonne soumise à son étreinte, aussi forte qu’un étau. Une fusion s’opère. Sensation décuplée de ne rien voir de mon inconnu. Son parfum entêtant m’obsède, convaincue qu’il m’est familier, incapable de l’associer à quiconque. Mon plexus explose dans un concert de décibels. Et… plus rien.
    
    Quelques minutes s’écoulent durant lesquelles les derniers spasmes s’atténuent, pendant que le calme intérieur revient, blottie entre les bras de Pierre. Moment de tendresse atypique, propice à me rendre la vue :
    
    — ANTOINE !?
    
    L’ocytocine opère et les messages que mon cœur reçoit réveillent mon aversion pour ce genre de situation ; la nausée s’invite malgré moi. Je cours expulser mon malaise dans le lavabo. Il paraît que les larmes sont le sang de l’âme blessée. Et la gerbe ?
    
    Par Olaf
    
    C’était à la fin du XIIème siècle, lorsque les samouraïs mettaient encore le Japon à feu et à sang. Tawara était parmi les meilleurs. Il excellait dans le maniement de l’arc et du sabre. Sa maîtrise de la torture des prisonniers, par la corde et les nœuds, arrachait des aveux aux plus récalcitrants. Magnanime, il leur tranchait le cou sitôt obtenu ce qu’il attendait d’eux. En d’autres circonstances, ils s’en seraient montrés reconnaissants.
    
    Il n’avait pas non plus son pareil dans la conquête des femmes. Qu’il s’agisse de les forcer, de les séduire ...
    ... ou de les aimer, il était endurant comme aucun autre, et savait maîtriser les plus récalcitrantes.
    
    Il n’en eut pas besoin avec Hamako. Il l’avait sauvée des pires sévices qui avaient suivi la mise à sac de son village. Son père venait de se faire transpercer sous ses yeux par un autre guerrier. Il l’avait soulevée de terre et maintenue fermement devant lui sans même arrêter son cheval. Prise de guerre, intouchable pour tout autre que lui.
    
    À la nuit tombée, la fureur des combats enfin apaisée, il consomma leur union. Terrorisée, elle se laissa faire, docile jusque dans ses plus fougueux élans. En retour, peut-être à cause de son apparente fragilité, il se montra presque prévenant, au point qu’elle commença à prendre plaisir à ses nombreux assauts. Lui épargnant la vie, il l’installa dans sa modeste demeure.
    
    Elle se montra reconnaissante. Il apprécia particulièrement sa manière sauvage de se soumettre. Surtout les longs cris stridents qu’elle poussait lorsqu’il la pénétrait, à mi-chemin entre l’effroi et le désir naissant. Une manière qu’il appréciait de l’entendre honorer le brutal conquérant qu’il était, tout en gardant secrètement la maîtrise de leurs plaisirs.
    
    Il se laissa peu à peu ensorceler. Au point de perdre le goût des prises de guerres, au hasard de ses hauts faits militaires. Il ne s’en montrait que plus empressé au retour de ses longues absences. Elle s’offrait alors avec raffinement, sachant le faire patienter avec habileté, pour mieux de vaincre à sa ...
«12...456...»