54.8 Le jeune loup à poil doré et le bel étalon à poil très brun.
Datte: 31/03/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... plus pour moi, alors que la bisexualité de mon beau mâle brun vient de me sauter à la gorge, bisexualité qui pourrait au final être le plus gros écueil à une véritable relation. J’ai le visage brûlant, je transpire à grosses gouttes.
« Ca va, Nico ? » fait le bogoss Julien lorsque nous nous arrêtons au feu du Grand Rond.
« J’ai trop chaud… » je lui balance, comme si le fait de le dire pouvait ôter d’un coup 10 degrés. Je piétine d’impatience pour que le feu passe vite au vert, j’ai hâte de redémarrer et retrouver un peu de fraîcheur par l’air rentrant par les vitres complètement ouvertes.
Oui, j’ai trop chaud ; mais apparemment, je ne suis pas le seul dans ce cas ; le bogoss à poil doré est lui aussi en nage, le front perlant de transpiration. Brillante idée de mettre un jeans en août, même si je sais que parfois les petits matins d’été à Toulouse peuvent être aussi frais que les journées torrides ; et ce, à partir de 10h00 du mat.
Et là, alors que le feu semble s’éterniser au rouge, Julien a ce geste, doublement inconscient, un geste à la fois « il le fait tout naturellement, sans même y penser » et « il ne sait pas à quoi il s’expose en le faisant » ; le geste inouï, magnifique, sensuel au possible, de pencher le buste et le cou, tout en soulevant le t-shirt pour éponger le front de l’excès de transpiration ; c’est un geste que j’ai vu faire une fois à Thibault, geste qui m’émeut depuis toujours et tout particulièrement chez un bomec.
Ah, putain… je me ...
... disais bien que le t-shirt de mon beau moniteur était bien rempli. Image fugace, pourtant marquante, de ses appétissantes tablettes de chocolat, de ce ventre finement ciselé qui semble parler de séances de salle de muscu, de sport, peut-être (mais lequel ? ça ne m’étonnerait pas qu’il soit footeux, le petit Julien) ; et encore, fixée dans l’instantané capturée par ma mémoire, délicieuse ligne de poils clairs, fins, humides de transpi, brillants sous les soleil d’août, descendant de ce nombril, beau, attirant, et se perdant dans l’élastique bleu et blanc du boxer qui dépasse du jeans.
Le bas du t-shirt retombe bien assez vite, et l’image de ses abdos, et cette diabolique ligne de poils clairs et humides reste imprimée dans ma rétine, comme l’image du soleil lorsqu’on le fixe un peu trop longtemps, image qui dure un petit moment après que nous ayons fermé les yeux.
Je ne sais pas s’il s’en rend compte ou pas, mais son geste est un choc visuel, un attentat neurologique… moi je dis que tout comme personne n’est censé ignorer la loi, personne n’est censé ignorer l’effet de sa propre bogossitude et d’adopter les précautions qui s’imposent !
Moi je dis que son geste, volontaire ou pas, c’est de la provoc, que ce soit prémédité ou tout simplement coupable par négligence.
L’image de son pack de 6 abdos à la surface humide résonne dans ma tête ; c’est tellement puissant que j’ai l’impression de sentir tout le bouquet de ces petites odeurs de mecs qui se dégagent de cet endroit ...