Eté au Grau du Roi
Datte: 30/03/2019,
Catégories:
fh,
ff,
vacances,
plage,
pénétratio,
fbi,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... trouvé la fille brûlée. Elles pensent que c’est leur copine.
— Je ne leur ai pas dit que c’était toi, j’ai préféré t’aviser.
— Tu as très bien fait de me prévenir. Fais-les entrer, je vais leur parler.
Deux filles sont là quand il sort les bras chargés de la cuisine.
— Monsieur, c’est vous qui avez trouvé la malade ?
— Oui, c’est moi, leur répond Patrick en donnant les plats au serveur.
— Comment s’appelle-t-elle, parce que nous recherchons notre amie qui est allée se reposer, mais qui n’est pas revenue à la tente.
— Elle ne m’a pas dit son nom, elle n’était pas en état. Excusez-moi.
Il prend une autre commande, saisit celle que lui tend la serveuse qui dépose des plats vides.
— Vous la connaissez bien, vous sauriez reconnaître son haut de maillot ou sa serviette ? leur demande-t-il.
— Oh oui, naturellement, nous vivons ensemble, dit l’une d’elle.
— Venez.
Passant par la cuisine où il laisse ses papiers, il les conduit jusqu’à sa chambre.
— Oh oui, c’est à elle ! Et où l’a-t-on emmenée ?
— À Montpellier. Où, je n’en sais rien. Il faudrait voir le docteur Durand, c’est lui qui l’a examinée. Excusez-moi, je n’ai pas le temps.
Et il continue son travail.
Trois heures, enfin un peu de calme. Les lave-vaisselles tournent. Patrick prend cinq minutes de repos. Le ronflement caractéristique de la moto de Joël annonce son arrivée. Il a une passagère, en short.
— Ça y est, le coup de feu est passé ? demande l’arrivant.
— Ne m’en parle pas, je ...
... suis crevé, un peu de repos.
La fille est descendue, se bat pour retirer son casque. Patrick reconnaît l’une de celles qui sont venues se renseigner.
— Alors, vous avez des nouvelles de votre amie ?
— Je voudrais vous remercier d’abord. Mais pour savoir où on l’avait hospitalisée, il a fallu toute la gentillesse du docteur pour avoir ce renseignement, on ne voulait pas nous répondre. Elle est sérieusement brûlée.
— Elle est en de bonnes mains et ne risque rien, les rassure Patrick.
— Nous sommes descendues de Paris dans la voiture de Dorothée et elle a conduit toute la nuit. Elle est arrivée crevée et a dit qu’elle allait se reposer un instant sur la plage. Pendant ce temps, nous avons monté la tente, tout déballé, lui avons installé un lit de camp. Nous l’avons attendue longtemps, et nous nous sommes affolées, l’avons cherchée, mais comment la trouver au milieu de la foule ? Puis on a vu le rassemblement et on s’est approchées et c’est comme ça qu’on a su.
— Elles sont venues voir mon père, disant que c’était toi qui les avais envoyées. Mais en ce moment, il est comme toi, totalement débordé. Il n’a pu leur parler qu’entre deux visites.
— Mais maintenant, nous sommes coincées. Nous sommes à pied. Vous ne connaissez pas les horaires des cars pour Montpellier, nous sommes très inquiètes, j’aimerais la voir. Et, comment nous retrouverons-nous dans la ville.
— Je connais un moyen d’arriver rapidement à l’hôpital, dit Joël.
— Oh, lequel ? Oui, vous allez dire un taxi, ...