1. Je me tape toutes les filles de ma classe (4)


    Datte: 30/03/2019, Catégories: Trash, Auteur: malmsteenbatio25, Source: Xstory

    Le lendemain je me réveillai aux aurores. Ma guitare à quatre manches était éclairée par les rayons mordorés d’un soleil cuisant, me rappelant que la dernière nuit avait été pour moi et ma troisième dulcinée d’un soir un festival immarcescible d’orgasmes fulgurants. Mon radio-réveil indiquait 5 heures pétantes. Et c’est en faisant le lien entre le mot « pétantes » de « 5 heures pétantes » que je me décidais à péter. Soulevant ma couverture à bras-le-corps, j’émis une tirade anale semi-foireuse à mi-chemin entre un mauvais Carla Bruni et le dernier concerto pour vents de Boulez sous amphétamines. L’odeur pestilentielle dégagée par mon pet finit par envahir toute la pièce, traversant la bouche d’aération, se répandant sournoisement à travers les parois vitrées teintées de buée de Julie, ma voisine d’en face.
    
    Je ne fus donc guère étonné de recevoir à ma porte trois coups brefs, succincts et saccadés, émis par trois doigts aussi volubiles que fragiles. Nul doute n’était plus alors permis. Il s’agissait bien de doigts de femme. Des doigts nimbés de stupre et de volupté avaient donc toqué à mon huis.
    
    — Une seconde ma jolie ! Je remets mon slip kangourou, et je viens à toi !
    
    Nu comme Tarzan, mon slip kangourou à motifs léopard était encore posé sur la clenche de ma porte. C’est donc dans mon plus simple appareil que je décidais à me présenter auprès de cette jeune impudente qui avait eu l’audace de me déranger alors que la journée n’avait démarré que depuis cinq petites ...
    ... heures. J’ouvris la porte.
    
    C’était Julie.
    
    Figurez-vous une jeune fille démodée, porteuse d’un embonpoint certain, plus proche d’un Bibendum que de Selena Gomez. Des cheveux bruns teints d’un mauvais blond à la mode prolo du liddl, redressés d’un chouchou noir de chez Jennifer, ou d’un quelconque marché aux puces dominical. Ajoutez à cela un regard bovin, de ceux qui semblent voir défiler les trains dix fois par jour tout en broutant de l’herbe, cernés de sourcils épilés à l’emporte-pièce un soir de désœuvrement. Quelques boutons d’acné, témoins d’une mauvaise hygiène de vie liés à un tabagisme forcené, et une bouche fraîchement enduite de baume à lèvres labello compléteront le tableau, ou plutôt la croûte, qui constituait le visage de ma pauvre Julie. Ajoutez à cela un haut de pyjama kiabi aux motifs pokemon, et un pantalon de pyjama d’un blanc immaculé, et vous vous ferez une idée relativement précise de la jeune étudiante défraîchie à laquelle j’avais affaire.
    
    Ses petits petons nus et ridés, dont chaque ongle était verni de blanc comme ceux de toute fonctionnaire quadragénaire de catégorie c, ajoutaient à son dénuement, tant physique qu’intellectuel, une once de misère. Heureusement, ma jolie Julie était pourvue d’une paire de loches colossale, capable de nourrir l’Éthiopie tout entière d’un seul jet spontané. Ses tétons pointus, dardant leur corolle turgescente, dardaient en ma direction d’un air provocant.
    
    — Tu aurais pu t’habiller au moins ! me fit-elle d’un ton ...
«1234»