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La queue du lion
Datte: 29/03/2019, Catégories: fh, couleurs, vacances, forêt, pénétratio, Humour Auteur: Mia Enon, Source: Revebebe
... le retour de l’équipe de repérage. Le mieux serait de héler un boy et de l’envoyer chercher une tenue de rechange dans la tente. Mais ils occupent un campement distinct situé à bonne distance de celui des « Blancs » et je ne suis pas du tout sûre qu’ils m’entendront. Je repasse la tête à l’extérieur et ma chance renaît. Une Range Rover avance en cahotant à quelques dizaines de mètres. Hans a envoyé ce matin Wilson en mission de ravitaillement au bourg le plus proche et il est de retour. Mes appels couvrent le bruit du moteur et il braque vers la douche. Quand il aperçoit une tête ébouriffée passant à travers une fente de toile tenue pudiquement serrée qui lui explique que les singes l’ont dépouillée de ses vêtements et laissée en tenue d’Ève, il part d’un rire homérique auquel j’aurais mauvaise grâce de ne pas m’associer. Il finit par retrouver son sérieux, se dépouille de son tee-shirt et me le tend pour camoufler ma pudeur. Je l’enfile et me retrouve enveloppée dans une vaste tunique à forte odeur d’homme qui me descend jusqu’aux genoux. Ce n’est peut-être pas la dernière mode, mais cela me permet de sortir de la cabine… et de m’arrêter au bout de trois pas : mes pieds sont trop sensibles aux cailloux pointus qui jonchent le sol, sans parler des herbes coupantes et autres gadgets épineux. Toujours galant Wilson me passe ses demi-bottes de ranger mais il doit chausser au moins du quarante-huit et je les perds à chaque enjambée. Comment faire ? La tente est encore ...
... loin. Je propose à tout hasard à Wilson de me prendre sur ses épaules. Sans répondre il récupère ses boots et me soulève comme une plume. Mais plutôt que de me hisser sur son dos, il choisit de me porter comme un enfant, un bras sous mes genoux, l’autre soutenant ma nuque. Ma joue repose sur son énorme torse, une de mes mains s’accroche à son cou pendant que l’autre essaie de maintenir en place le tee-shirt qui se donne le malin plaisir de remonter sur mes cuisses et de bailler largement du haut, gratifiant mon porteur d’une vue imprenable sur deux seins très blancs aux tétins qui s’érigent malgré moi de la manière la plus indiscrète. Il faut bien l’avouer, je suis plus que troublée de me retrouver ainsi à moitié nue dans les bras de ce grand gars à odeur de fauve, beau comme Hercule. Et lui s’en rend parfaitement compte. Il ne quitte pas mes seins des yeux et respire de plus en plus fort. Je pressens qu’il sent monter dans ses reins les instincts de rut de son totem Simba. Il m’emporte à grandes enjambées vers la tente. Pour tenter une diversion, je lui demande avec un petit rire si je ne suis pas trop lourde. Une voix rauque de carnassier se léchant les babines d’avance devant sa proie me répond qu’il irait ainsi au bout du monde. J’ai de plus en plus l’impression d’être une fragile gazelle que le lion emporte avec lui pour la dévorer tout à son aise dans son antre. Il pousse la porte de la tente et je me tortille pour me remettre sur pieds, mais il me tient encore et ...