1. La queue du lion


    Datte: 29/03/2019, Catégories: fh, couleurs, vacances, forêt, pénétratio, Humour Auteur: Mia Enon, Source: Revebebe

    ... qui émerge de son short. Il m’attire contre lui. Le seul contact de nos peaux m’arrache un râle d’émoi. Je joins mes bras autour de son cou, me soulève pour nouer mes jambes autour de ses hanches. J’ai un petit cri de protestation quand il empaume ma croupe encore sensible de sa fustigation. Une branche basse à laquelle je m’agrippe me permet de me hausser un peu plus. Wilson dans le même temps passe ses mains sous mes cuisses, plie les genoux pour plus aisément m’embrocher, se redresse et me cloue contre l’arbre.
    
    Il me possède ainsi un bon moment accrochée à lui sans me laisser reprendre pied mais je finis par lui souffler que l’écorce est un peu rugueuse pour mon dos. Sans quitter l’étui chaud où il est fiché il pirouette sur place et s’assied sur une grosse racine émergeant du sol. Je suis maintenant agenouillée au-dessus de lui. Mon ventre entame un mouvement de houle, montant et descendant autour de l’épieu qui le remplit. Je gémis et soupire, il émet du fond de la gorge un feulement rauque. Chacun de nous se sent au bord de l’explosion mais se retient pour faire durer le plus longtemps ce moment. Quand finalement la semence jaillit, nous jouissons ensemble longuement.
    
    Avant de m’abandonner dans la nuit sous notre arbre (qu’il soit béni !) Wilson me souffle dans l’oreille « demain nous irons dire au revoir au lion ».
    
    §§§
    
    Nous devons quitter le camp après le déjeuner. J’ai indiqué à Antoinette que je voulais profiter de la lumière du matin pour faire quelques ...
    ... dernières photos de brousse et suis partie avec Wilson dans la Range Rover.
    
    Il freine à quelques mètres de ce qui reste de la dépouille du lion, faisant s’envoler lourdement deux vautours. Je descends avec un peu d’appréhension. Beurk, le spectacle n’est pas ragoûtant. Les charognards à poil et à plume n’ont laissé que des os et des morceaux de pelage, sur lesquels règne une odeur épouvantable. Je me retourne vers Wilson pour lui demander de repartir le plus vite possible et reste sidérée de la vision qu’il me donne.
    
    Il s’est dépouillé de tous ses vêtements et ne porte en tout et pour tout qu’un drôle de casque à panache dans lequel je finis par reconnaître une calotte crânienne de lion et sa crinière. À la main, il brandit la queue qui m’a laissé quelques cuisants souvenirs. Et affublé de ces seuls accessoires il entame autour des restes puants du totem de sa tribu une danse grotesque accompagnée d’une mélopée scandée. Ses organes génitaux se balancent en cadence dans une exhibition du plus heureux effet. Je me mords les lèvres pour ne pas éclater de rire, mais cela dure peu. Les regards qu’il me lance me semblent hallucinés et je me demande tout à coup si tout cela n’est pas le préliminaire d’un sacrifice expiatoire rituel à la victime, avec pour la coupable que je suis la perspective d’une nouvelle raclée, voire pire encore. Le cœur battant, je recule pas à pas vers la Range.
    
    Il s’en aperçoit, interrompt sa danse et m’interpelle en swahili. J’ai l’impression qu’il ...