1. Eta gaur ezkontzeko hitza eman du. Et la voilà fiancée. (1)


    Datte: 27/03/2019, Catégories: Erotique, Auteur: Olea, Source: Xstory

    ... pendant laquelle je prends mon temps pour reprendre mes esprits. J’étais réellement sur le point de craquer, de franchir cette limite et de sombrer dans le plaisir. Celui dont on ne revient pas, celui qui nous fait planer, fort et intense, celui qui embrouille les sens. Celui vers lequel on veut ressentir dans toutes nos évasions amoureuses. Le plaisir était présent. Son impudicité était prête à jaillir me rongeant de l’intérieur. Je prends donc le temps de questionner l’enfant. Son prénom d’abord puis son âge. Chaque seconde de sérénité est la bienvenue. Je lui demande où il va à l’école ou encore si ... impossible mais il a osé !
    
    Une vague incroyable traverse mon corps de part en part. Les secousses sont extravagantes, je suis littéralement en train de bouillir de l’intérieur. Chacune d’entre elles me fait l’effet de bulles venant se cogner contre mon ventre. Chacune d’entre elles m’enfonce toujours plus loin dans l’interdit. J’ai chaud, mes joues sont rouges. Je tente de resserrer mes jambes comme si je pouvais contenir ce flot d’émotions. Je porte ma main à la bouche, me rongeant l’ongle du pouce. Je détourne mon regard de l’enfant ou de quiconque autour de moi. Et c’est malheureusement à ce moment-là que mon corps décide d’abandonner l’affrontement.
    
    Ce n’est pas le fait de fuir le regard des autres qui a provoque ce renoncement. Ce n’est pas non plus les vibrations que subit ma chair. Non, c’est quelque chose de plus concret, quelque chose de plus réactionnel. ...
    ... Une chaleur s’épand maintenant le long de ma cuisse. C’est cette manifestation palpable qui achève tout espoir de résistance de ma part. Le plaisir que je pensais contenir se transforme en euphorie. Cet état d’extase ne peut être contenu ad vitam æternam. Le barrage a cédé. Je suis emplie de sentiments contradictoires. De joie oui, de jouissance même mais aussi de honte et de pudeur. Toutes ces émotions s’embrouillent en moi.
    
    La seule réaction possible à ce moment-là est de me réfugier aux toilettes du restaurant. Je m’y engouffre et ferme la porte a clé. Les larmes me coulent sur le visage, mon maquillage est ruiné. Les spasmes m’assaillent encore, je suis maintenant prisonnière d’un monde intangible. Je me délecte maintenant de cet orgasme qui me prends depuis quelques dizaines de secondes. Jamais je n’ai connue une situation pareille. Pas comme ça, pas en public pas à distance.
    
    Puis le calme.
    
    Je reprends mes esprits et on frappe à la porte. C’est mon compagnon. Il vient aux nouvelles. Je sors des toilettes honteuse mais ravie. Je l’embrasse avec fougue et il n’est pas mécontent. Il me propose alors de rejoindre les autres. Je refuse d’y aller en l’état. Je lui demande de m’attendre quelques secondes. J’essuie mes larmes et j’essaye de rattraper mon maquillage. En sortant à nouveau je lui tends l’objet de luxure et ma petite culotte encore imbibée. Il paraît alors dans l’attente d’une remarque de ma part. Il veut un deuxième round, je ne suis pas contre, mais pas de ...