1. Eta gaur ezkontzeko hitza eman du. Et la voilà fiancée. (1)


    Datte: 27/03/2019, Catégories: Erotique, Auteur: Olea, Source: Xstory

    ... bien comprendre qu’il m’est vraiment difficile de garder mon calme et saluer avec ma prestance habituelle lorsque dans le même temps je sombre dans les abysses d’un plaisir certain. Il est difficile d’avoir un contrôle parfait de son corps, c’est même sûrement impossible. Ma voix se fait alors tremblotante et trouver les mots s’avère vraiment difficile tant mes pensées sont ailleurs. Ensuite la chair de poule apparaît. Rien n’est plus banal que cette réaction souvent associée au froid ou à la peur mais rarement au plaisir.
    
    C’est le cas pour moi, et tout contact sur ma peau à ce moment-là décuple mon plaisir. C’est un toucher douloureux, chaque minuscule dôme réagis comme une piqûre d’insecte, mais voici le plaisir qui est toujours le mien. Me voilà dans un état qui dans l’intimité me fait basculer dans un autre monde. Chaque caresse sur cette singularité cutanée qui est pour moi source de douleurs et plaisirs, se retrouve être la flamme qui va faire fondre les chaînes entravant mon plaisir.
    
    Je suis au seuil de mes abysses, prête à plonger et me laisser sombrer. C’est j’imagine le meilleur moment pour une des amies de me présenter son compagnon, un grand gaillard. Étant petite il est obligé de se pencher vers moi pour me faire une bise de bienvenue. Pour faciliter celle-ci, il pose sur le haut de mon épaule sa grande main. Au moment de la retirer il fait glisser le long de mon bras sa main rugueuse, et sans arrière pensée j’en suis convaincue me fait une caresse avec ...
    ... son pouce finissant par un petit pincement. Il faut bien comprendre que tout à ce moment-là est compliqué à gérer.
    
    L’œuf qui tel un parasite oblige mon corps à réagir à sa présence, mon petit ami s’amuse avec délectation d’essayer chaque petit programme. Le fait d’être en public où la bienséance est de rigueur d’autant plus en présence d’amis et de connaissances, exalte cette nouvelle expérience. Nous sommes deux à savoir et c’est extrêmement difficile de faire comme de rien, sans pouvoir communiquer avec son compagnon. J’essaye bien de chercher son regard, trouver ce lien qui puisse me raccrocher encore à la réalité. A chaque fois j’ai en réponse un regard malicieux et un sourire béat. Il joue avec moi, comme une souris entre les pattes d’un chat.
    
    Tout ceci combiné est pour moi le supplice de la planche et mon compagnon en bon observateur l’a compris. Il est maintenant pour moi le capitaine pirate qui me pousse vers le vide en me collant la pointe de son sabre d’abordage dans le dos pour bien me faire comprendre que nul retour n’est désormais possible.
    
    Pas encore résignée je cherche une solution, ma bouée de sauvetage. Et je la trouve soudain : L’enfant ! Je m’empresse d’aller à sa rencontre et me baisse à son niveau, accroupie face à lui pour l’embrasser. Mon compagnon est joueur mais il n’oserait rien face à un bambin, j’y vois là une promesse d’accalmie. En effet, les vibrations s’estompent petit à petit.
    
    Je savoure ce moment de quiétude, une pause miraculeuse ...