L'étalon
Datte: 26/03/2019,
Catégories:
ffh,
couplus,
inconnu,
hotel,
telnet,
collection,
pénétratio,
Humour
Auteur: Alain Garic, Source: Revebebe
... regarde autour de lui avant de refermer la porte. Il me voit. Une porte claque dans un couloir. L’homme hésite un instant puis s’éloigne. Deux femmes de chambre lusophones passent en parlant de leur patron comme si je ne les comprenais pas. Deux heures. Je me lève et me dirige vers le 203…
Devant la porte. Silence. Grande respiration. Trois coups secs. Toujours marquer trois coups fermes pour être sûr d’être entendu dès la première fois. Il est humiliant d’insister.
Fabiola m’a ouvert quelques secondes plus tard, me semble-t-il, et fait signe d’entrer d’un mouvement de tête. Je crois que j’étais intimidé. Aucun signe d’Annie. Fabiola regarda mon certificat puis elle me tendit celui de son amie. Le nom et l’adresse étaient caviardés au marqueur. Seul le prénom était visible. J’aurais dû en faire autant, pensais-je un peu tard. Maintenant, elle saurait où me trouver. Cette femme me faisait commettre des erreurs.
Elle me demanda de me déshabiller dans le vestibule. Une porte entrebâillée donnait manifestement sur la chambre ou devait attendre l’autre fille. Tout de même, je n’étais pas rassuré. Quatre lascars pouvaient très bien m’attendre et me tomber dessus pour… pour je ne savais trop quelle raison. Trafic d’organes ? Prélever mes deux reins pour opérer un milliardaire dans la suite d’à côté réaménagée en bloc opératoire ? Il faudrait que je soigne ma parano. Fabiola me regardait me déshabiller d’un air si désintéressé que c’en était vexant. Quand j’eus fini, ...
... elle jeta tout de même un coup d’œil satisfait sur ma modeste anatomie. Je pouvais procéder. Elle m’indiqua la porte.
Avec appréhension, je poussai lentement le battant et fus récompensé. Par tous les dieux, cette vision ! J’aurais pu en perdre la vue. Annie était là, nue, seule et à quatre pattes devant le grand lit blanc. Ses genoux reposaient par terre, mais le haut de son corps était allongé à plat ventre sur le matelas. Je reconnus immédiatement ses fesses et ses jambes, et j’eus une vue très claire de son sexe fendu, qui roseoyait entre ses cuisses.
Mais je ne vis pas son visage pour autant. Des reins jusqu’à la tête, le corps était couvert par un couvre-lit bordé des deux côtés. Tout ce qu’on devinait des épaules et de la tête d’Annie, c’était la bosse que son corps formait sous le tissu tendu. Je n’avais devant moi qu’un cul sans tête. Mais quel cul, mes aïeux ! Voir ce cul et mourir. Non, pardonnez-moi : baiser ce cul, et mourir. Fabiola n’eut pas à ordonner le levé des couleurs. Son petit soldat présenta les armes de son propre chef. Et la situation était absurde. Je nageais en pleine abstraction.
Fabiola vint s’asseoir sur le lit, à côté de sa compagne. Sous les draps, elle lui caressa le visage.
— C’est Sledge, murmura-t-elle. Il va bien te baiser. Prépare-toi.
Puis, se tournant vers moi, elle m’ordonna de la défoncer sans ménagement.
Dès lors, je ne pense pas qu’il soit utile de détailler la suite. Vous avez sûrement déjà compris. Et puis, c’est ...