1. Promenade en Nomen's land


    Datte: 23/03/2019, Catégories: Accouplements Érotiques, Auteur: byJipai, Source: Literotica

    ... d'énergie et je me remets en route, mais je me rends bien compte que je titube de fatigue. Non, décidément je ne pourrais pas aller bien loin. Je m'arrête au milieu du chemin et j'écoute, à la recherche du moindre bruit qui serait un indice de civilisation. Au bois on entend toujours une rumeur, impossible d'oublier l'activité humaine, alors écoutons.
    
    Mais rien, pas un bruit, mis à part les branches des arbres et les feuilles agitées par le vent frais du soir. Je frissonne, décidément, je ne reconnais plus rien à rien.
    
    La fatigue et le découragement font naître une espèce de désespoir. J'avise un tronc sur le bord du sentier et je m'y affale plus que je m'y assoie. La tête baissée j'essaie de rassembler ce qui me reste de force mentale pour tenter une réflexion sur mon sort, mais j'abandonne vite car il commence à faire froid maintenant. Il faut sérieusement que j'envisage de passer la nuit dans le bois. Je n'ai rien, pas de vêtement de rechange, mon pantalon est boueux et ma veste à bien regarder ne vaut guère mieux. Il va falloir que j'envisage un abri. Je tourne la tête à droite et à gauche, il y a des branchages par là, je me lève lourdement et je rassemble mes branches pour en faire une hutte sous laquelle je trouverai un peu de repos. Je rassemble de la mousse, des feuilles sèches dessous pour adoucir mon repos et quand je m'installe dans mon abri de fortune, il fait quasiment nuit.
    
    Trop fatigué pour analyser quoi que ce soit, je m'endors sous les arbres, ...
    ... abandonnant la partie.
    
    C'est la lumière du jour qui m'a réveillée. Etonné, je regarde autour de moi : qu'est ce que je fous là? La question récurrente!
    
    Je relève la tête, je frissonne, décidément le temps est frais. Au dessus le ciel est éclairci par rapport à hier. Je vois défiler des flocons blancs entre de grands moments de bleu. Je me sens courbaturé et affaibli. Pourtant il va falloir marcher encore, trouver la sortie, arrêter ce jeu ridicule et pour finir, rassurer au plus vite celle qui doit être aux cent coups!
    
    Je rampe hors de mon abri à quatre pattes, la lumière me harcèle mais je finis par m'y faire, regardant tout autour de moi pour n'y voir que des lieux inconnus.
    
    Je me mets debout et je perçois alors toute ma fatigue. Des douleurs se font jour au niveau de mes reins ou de mes genoux. Il faudra bien pourtant passer outre. Je me rends à la marre où j'ai bu la veille, cette eau représentant pour moi ma seule alimentation possible, et puis, je suis bien curieux de voir si j'ai toujours cette marque au milieu du front.
    
    Hé oui! Elle est toujours présente au milieu de mon front et je me demande bien où j'ai pu chopper cette cochonnerie!
    
    Je ne m'attarde pas à la marre, je bois son eau entre mes mains et je me remets péniblement en route, tentant de me repérer au moindre indice, mais sans succès.
    
    Le découragement a fini par avoir raison de mon corps. Après trois ou quatre heures de marche pénible, je me laisse tomber sur un tronc d'arbre, la fatigue a eu ...
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