Cours en collectif - Histoires de Sexe

Cours en collectif

... convoité par deux autres affamées.

Françoise commence à balayer mon corps de sa chevelure vénitienne, celle-là même que j’imaginais jeudi dernier fouettant au gré des mouvements cadencés de mon Didier. Je la laisse faire, surtout lorsqu’elle dégrafe ma jupe, la fait glisser et incite Gilles à continuer l’exercice. Il regarde mon ventre, passe un doigt sous l’élastique de ma culotte, atteint ma fourrure et chacune des filles me caresse une cuisse.

Ainsi malmenée, je me sens fondre, puis mouiller jusqu’à l’arrivée d’un flot continu de bonheur. Le voyant, Françoise fait glisser le cache-sexe vraiment superflu et guide les doigts de Gilles, avant de lui montrer comment les manœuvres de la langue peuvent faire du bien à une femme offrant généreusement son intimité.

Il goûte bien de chaque côté de ma vallée secrète, escalade de nombreuses fois chaque montagne comme les filles le lui indiquent. Pour le bouton de jade, c’est Françoise qui commence, d’abord de deux doigts avant d’utiliser lèvres et langue. Je grimpe aux rideaux.

— Voilà un échantillon de ce qui plaît aux Dames, Gilles.

Gilles se met alors en devoir de recommencer, mais n’a pas la même habileté et je dois simuler pour le rassurer. Il faut qu’il ait envie de progresser : c’est en forgeant qu’on devient forgeron.

Je reprends mes esprits et explique que le poussin devant regagner son nid à une heure décente, il faut sur-le-champ quitter la partie pour que je le ramène au doux logis où l’attendent ses ...

... parents rongés d’anxiété.

— Brigitte ! C’est injuste, vous avez joui et pas nous, comment allons-nous terminer cette soirée ?
— Entre vous mes belles, entre vous ! Ce n’est point en entendant le récit détaillé des heures où vous délaissez mes enfants pleurant dans la nuit que se fera l’éducation de Gilles.
— Non, Brigitte…
— Ne niez pas, bougresses incapables de quitter la stérile couche de Sappho, plus attachées à satisfaire votre vice qu’à rassurer l’enfance dont vous avez la garde ! Vous vous commettez à Lesbos alors que tant de jeunes et beaux garçons brûlent dans le vide, imitent Onan quand ce n’est pas Zeus et Ganymède, lisant et relisant Proust ou Wilde. Sales disciples de Bilitis, vous êtes de la pire perversion et, naguère, on vous aurait promptement soumises à la question, vous auriez tout avoué, été revêtues de chemises de soufre, exposées publiquement pour lapidation, puis menées au bûcher, horribles tribades que vous êtes.

Catherine

Brigitte

— … Vos enfants nous sont très chers, il fallait tambouriner pour nous rappeler à nos devoirs. Nous étions chacune dans notre chambre, victimes de ces démons incubes qui ne tourmentent que les vraies jeunes filles chastes et pures, voilà l’origine des bruits que vous avez perçus. Votre intervention les éloignerait pour la nuit, mais pour en débarrasser les lieux, il faut plus. Pourriez-vous demander l’intervention de ce prêtre récemment nommé exorciste pour le diocèse, canoniquement âgé de trente ans d’après le ...