Plagisme - Histoires de Sexe

Plagisme

... cerveau semble être devenu de la bouillie pour bébé. Durant ce temps, ma femme croise et décroise ses jambes. C’est elle qui finit par lâcher :

— Après-demain, on peut retourner à la plage…
— Ah ? Tu veux bien ?
— Oui, mais sans ce fichu string !

Ah zut, je me disais bien. C’était trop beau ! Tant pis, on fera sans. Essayant de cacher ma déception, je réponds d’un ton qui se veut léger :

— Comme tu veux…
— Bien sûr que c’est comme je veux ! Autant y aller carrément nue, non ?

Cette réponse me surprend tellement que j’en oublie que c’est moi qui tiens le volant. La voiture zigzague un tantinet. Le hurlement de Claudine me rappelle à la réalité :

— Mais t’es dingue ou quoi !
— Exc… excuse-moi… ça… ça m’a surpris !

Elle passe instantanément de la frayeur colérique au franc rire :

— Mais que t’es con, mais que t’es con !

Je préfère ne rien répondre. Tout ce que je retiens est que, dans peu de temps, ma femme déambulera toute nue sur la plage, qu’elle ira aussi se baigner toute nue, et qu’elle recherchera le regard des autres sur elle. Elle me sort de mes réflexions :

— Au fait, si je suis toute nue, toi aussi, tu devras l’être…
— Moi aussi ? Comment ça ?
— Ben oui ! Toi comme moi, voyons… Si je suis foufoune à l’air, toi aussi, tu dois être zizi à l’air, et attention à la comparaison !

C’est vrai que ça serait logique, équitable. Je n’avais pas songé à ça. Perso, être nu, ça ne me gêne pas trop. Mais je ne suis pas très chaud pour cette histoire de comparaison ! C’est alors que quelque chose me vient à l’esprit :

— Merde-merde-merde !
— Pourquoi tu dis ça ?
— Comment je vais faire ? Toi toute nue parmi tout ce monde qui te zieute, c’est l’érection garantie, dure de dure !

Elle part dans un énorme fou-rire qui ne s’arrêtera que quelques kilomètres plus loin.