Plagisme
Datte: 17/03/2019,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
couple,
complexe,
plage,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
prudes,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... réponds en souriant :
— Je voulais juste t’admirer, c’est tout…
Elle sourit à son tour. Puis main dans la main, nous regagnons notre parasol. Plusieurs fois, nous retournons nous baigner ; plusieurs fois, Claudine sera matée ; plusieurs fois, je me poserai la question si elle se doute de quelque chose.
Alors que le soleil commence sa plongée dans la mer, nous retournons lentement à la voiture. Je range le parasol, puis le sac dans le coffre. Un peu fatigué, je m’installe au volant ; oui, ce fut une très bonne journée. Claudine semble très contente, elle aussi. Alors que nous venons de parcourir quelques kilomètres, tout à coup, elle dit :
— Il avait quand même une sacrée bite, ce type ! Et d’autres aussi !
— Tu as de ces conversations !
— C’est ça, c’est pourtant toi qui m’as entraînée par surprise sur une plage pleine de bonshommes à poil, avec la queue à l’air.
— Je ne peux pas dire le contraire…
Elle bâille un peu puis elle étend ses jambes, puis reprend :
— Je ne devrais pas te le dire, mais cette femme qui faisait une privauté à son homme, ça me trotte dans la tête depuis tout à l’heure…
— Ah bon ?
— Oui, je ne sais pas pourquoi…
— Peut-être que tu voudrais faire la même chose…
Elle pouffe :
— Ben voyons ! Ça t’arrangerait, n’est-ce pas !
— Je reconnais que oui… C’est toujours bon à prendre pour un homme !
— Je m’en doute… je m’en…
Elle laisse en suspens sa phrase, puis elle reprend :
— En parlant de doute… pourquoi tu ne m’as ...
... rien dit sur la transparence de ce string ?
— Ah… tu…
— Oui, j’ai…
Je suis assez embêté, mais je tente de me justifier, même si j’ai l’avantage d’avoir le volant en main, ce qui me garantit une certaine impunité néanmoins relative :
— Franchement, j’ai hésité à te le dire. J’ai eu peur que ça… enfin que tu veuilles quitter la plage tout de suite. Tu… tu t’en es rendu compte quand ?
— Quand nous sommes sortis du bain la seconde fois.
— Et tu n’as rien dit ?
Elle se tapote le menton avant de répondre :
— Comment dire… c’était une plage de nudistes, tout le monde était à poil… et puis…
— Et puis ?
— Et puis, au final, ça ne m’a pas déplu d’être matée comme ça…
Hé bé ! Ma femme avance à grands pas ! Ça laisse entrevoir des ouvertures intéressantes ! Déjà ma libido se met en route pour imaginer divers scénarios. Mais il ne faut pas que j’aille trop vite, sinon je vais tout flanquer par terre ! D’un ton faussement détaché, je réponds :
— Ainsi, ça ne te déplaît pas d’être matée ?
— Et ose me dire que tu détestes que ta femme se fasse zieuter ainsi ! Tu me serines depuis un bon bout de temps que tu veux me voir nue avec d’autres femmes à poil. Un peu comme aujourd’hui, d’ailleurs…
— C’est vrai…
Claudine ne répond rien, mettant la radio. Nous nous enfermons dans une absence pesante de dialogue, agrémentée par la musique en sourdine tandis que la voiture s’approche de plus en plus de notre chez-nous. Je n’arrive pas à trouver un sujet de conversation, mon ...