1. Le bac en poche


    Datte: 15/03/2019, Catégories: fh, ff, fbi, amour, pénétratio, couple, Auteur: Caval, Source: Revebebe

    ... sourire.
    
    — Je vous ai apporté à boire et deux parts de gâteau pour vous restaurer. Je vous laisse.
    
    Et elle disparut. Devant mon air interloqué, Stéphane rit et me dit :
    
    — C’est ma mère, elle est comme ça. Elle veut s’occuper de nous trois et de ceux qui peuvent nous accompagner. Avec le copain de ma sœur et mon ancienne copine c’était pareil.
    
    Il s’aperçut qu’il avait parlé trop vite. On ne parle jamais de l’ancienne copine à la nouvelle, tout au moins au début d’une relation.
    
    Je ne montrai pas mon agacement, mais je lui demandai des explications qui le mettent dans l’embarras :
    
    — Nous avons rompu il y a plus d’un mois. Elle estimait que je ne m’investissais pas assez dans notre relation. Et puis… notre relation n’était pas… comment dire… satisfaisante.
    — Sexuellement ? Là, c’est moi qui parlai trop vite.
    — Euh, oui. Je n’arrive pas toujours à assurer pleinement. Tu vois, la toute première fois, j’étais tendu, je voulais te faire bonne impression. Résultat des courses, je t’ai donné l’impression d’un éjaculateur précoce.
    — Tu t’es bien rattrapé lors du deuxième service. Allons, faisons honneur au gâteau de ta mère.
    
    Après, nous sommes partis pour une troisième manche qui fut à l’égal de la seconde. Les jours suivants, nous passions de long moments à nous caresser mutuellement, à découvrir nos corps, à nous prodiguer des massages sensuels.
    
    Puis, tout naturellement, j’emménageai chez lui. Mélanie avait décidé d’héberger à titre constant Bernard chez ...
    ... elle. Aussi, j’ai eu moins de scrupules à la quitter. Mais avant de déménager, j’ai invité mon amant à venir dîner chez ma logeuse à la propre demande de cette dernière :
    
    — Tu pourrais tout de même me le présenter, ton ami.
    — D’accord, mais je ne veux pas qu’il apprenne ce que j’ai vécu avec toi ou avec Bernard.
    — Pour lui, je ne serais que ta logeuse et Bernard sera mon compagnon. Jamais il n’y eut rien entre toi et moi, et encore moins avec mon chéri.
    
    Effectivement, la soirée se passa comme si Mélanie et Bernard n’étaient que des amis, sans rien de plus. Le soir même, alors que Stéphane et moi étions couchés l’un contre l’autre dans son lit, après de doux tumultes, il me demanda :
    
    — Mélanie, a-t-elle été ta maîtresse ?
    — Comment cela ?
    — As-tu couché avec elle ? Tu sais cela ne me gêne pas, tu ne me connaissais pas, donc je ne peux en être jaloux.
    
    Je lui avouai ma relation lesbienne avec ma logeuse me disant bien que, s’il me posait la même question vis-à-vis de Bernard, je nierai vigoureusement. Ce ne fut pas le cas. Mais ses paroles « tu ne me connaissais pas » me mirent la puce à l’oreille :
    
    — Et si aujourd’hui je prenais une amante en plus de toi ?
    — Je te quitterais. Je ne pourrais pas supporter que tu préfères une femme à moi.
    — Il ne serait pas question de préférer une femme à toi. Ce qu’on éprouve entre femmes est bien différent de ce qu’on peut éprouver avec un homme. Un sexe d’homme est irremplaçable, même un gode ne peut pas faire l’affaire, ...
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