Souvenirs de la découverte - Histoires de Sexe

Souvenirs de la découverte

... lui, contenté de la doigter, de jouer avec ses seins et de la monter dans la position du missionnaire, se souciant plus de son plaisir que de celui de Marie, plaisir gommé par les épais préservatifs hérités des journées prévention au lycée. Elle se remémore d’ailleurs sans difficulté qu’il ne l’avait jamais fait jouir, et que c’est seule, comme beaucoup de jeunes femmes, qu’elle avait monté la première fois aux étoiles, sous la douche.

Marie, dans son bain chaud, continue de rêvasser. Elle se rappelle la première fois avec ce beau professeur. Après dix jours de relations, il l’avait invitée à passer le week-end chez lui. Pour l’occasion, se doutant, et ayant envie, qu’ils allaient coucher ensemble, elle avait préparé le coup, et avait fait un peu de shopping. Le vendredi soir, avec son sac pour le week-end, elle se rendit à l’adresse qu’il lui avait communiquée, dans un beau quartier résidentiel. Bien qu’hésitante, elle fut rassurée devant la belle maison ; le professeur étant titulaire dans plusieurs facultés et écoles, il gagnait bien sa vie.

Après un dîner sympathique à la maison, cuisiné par l’homme, et après quelques verres de vin, ils filèrent dans la chambre à coucher, belle et chaleureuse. Elle disposait d’une cheminée, et c’est directement que le prof alla allumer le feu, après avoir fermé la porte et éteint les lumières dans le reste de la maison.

C’était le moment qu’elle appréhendait tout autant qu’elle attendait avec impatience. Hésitante, puis ...

... décidée, Marie prit son sac et entra dans la salle de bain qui donnait sur la chambre.

Dans cette salle de bain d’un étranger, elle enfila les sous-vêtements achetés pour l’occasion. Elle se déshabilla intégralement, puis enfila ces dessous osés, qu’elle n’aurait jamais pensé porter un jour encore un an plus tôt. Après s’être bien regardée dans le miroir, elle sortit doucement de la pièce et revint dans la chambre.

Le prof, qui venait de se laver les mains après avoir allumé le foyer, vit une merveille. Elle était étincelante, et s’était clairement mise sur son trente-et-un. L’homme croyait rêver.

Marie portait alors les cheveux courts à la base du cou, et se les était lissés, impeccables, un peu recourbés vers l’intérieur, avec une belle frange qui cachait le front de la demoiselle. Elle avait fait le nécessaire, tout ce que sa maigre expérience, essentiellement tirée de magazines pour femmes, lui permettait, pour séduire cet homme dont elle imaginait qu’il avait des attentes incroyables.

Elle se tenait là, devant lui, mais elle était bloquée. Elle avait tout fait, tout ce qu’elle pouvait faire, mais maintenant son cœur battait tellement fort qu’elle avait peur de s’évanouir ; elle attendait qu’il prenne les choses en main.

Dans la petite pièce, au coin du feu de cheminée, éclairée par les flammes et le peu de lumière de cette fin d’après-midi d’hiver, le petit bout de femme était dressé à trois mètres de lit. La peau blanche tranchait avec les sous-vêtements sexys ...