Paroles d'auteurs - 2
Datte: 11/03/2019,
Catégories:
méthode,
nonéro,
Auteur: f6xzb23, Source: Revebebe
... qui sont assez peu nombreux et pas souvent de qualité, malheureusement. Les récits de SF, aussi. »
« Je lis et critique beaucoup. »
« J’ai commenté plus de 400 textes, et je vais pas m’amuser à aller chipoter sur les choses qui m’ont plu et celles que j’ai détestées. Globalement, je lis de tout, et apprécie surtout l’écriture et l’émotion (quelle qu’elle soit) qui se dégage d’un texte. »
La question suivante recoupait un peu celle relative au « premier texte publié » : « Comment vivez-vous la critique ? Comment réagissez-vous aux bonnes et – surtout – aux mauvaises critiques ? »
« Je me fiche des mauvaises et apprécie les bonnes (étonnant, non ?) »
« Je réagis très bien aux mauvaises critiques, même mieux qu’aux bonnes. Les mauvaises critiques bien faites surtout. Une mauvaise critique de trois mots : nul à chier, ça ne sert à rien. Une bonne critique vient toujours gonfler la confiance et une mauvaise critique nous permet de travailler des points faibles. »
« J’essaie de les prendre en compte pour m’améliorer. »
« Je déteste les critiques injustes, non fondées. J’accepte sans aucun problème les critiques constructives négatives et positives, je sais que je ne suis pas parfait et que je peux améliorer mes petites histoires. »
« C’est quoi, une mauvaise critique ? Celle qui ne vous fait pas plaisir ? En gros, les "mauvaises" critiques, si elles sont justifiées et vont dans un sens autre qu’une attaque gratuite et débile, sont toujours bonnes à ...
... prendre en considération (une fois passée l’amertume d’être "descendu" en public pour un travail parfois important, réalisé avec amour aux petites heures du matin). Il s’agit souvent d’avis IMPARTIAUX sur les manques de vos textes, les imperfections, les incongruités, les aspérités qu’ils vous faut revoir - ce que vous n’avez pas eu le courage de travailler vous-même, et qui ne passe plus quand on adopte une simple position de lecteur ! Tout dépend de ce que l’on cherche en publiant (ici ou ailleurs). De la reconnaissance, certes, recevoir un renforcement positif sur tout le bien que l’on pense de soi-même et de son travail (l’ego est boulimique, paresseux et s’habitue très vite aux bonnes choses – y a qu’à voir comment ça peut pourrir certains…). Mais au bout du compte, ça tourne au culte de la personnalité, avec une cour d’admirateurs inconditionnels. Et qu’apporte donc le fait d’être encensé à chaque nouveau texte par une foule béate de fans, prêts à monter aux cieux n’importe laquelle de vos séquelles ? On perd l’impartialité, on ne gagne que la flatterie. Certains commentateurs heureusement résistent à la tentation, et n’hésitent pas à garder leur indépendance, n’hésitant pas à dire que tel texte n’est pas assez travaillé, qu’il ressemble plus à un brouillon qu’à une grande production ! En cela, les "casse-couilles" comme *** et consorts sont bien utiles. »
« J’apprécie beaucoup le jugement de mes pairs, de ceux qui se mouillent aussi dans l’écriture. »
« Je ne tolère ...