Le phénix à deux têtes
Datte: 10/03/2019,
Catégories:
fh,
jeunes,
couple,
extracon,
amour,
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
jeu,
champagne,
init,
mélo,
Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe
... éventuelles et matinales n’attirent de sa part que des plaisanteries légères. J’ai bien eu des envies, vite réprimées. Pas prête, Ludi, et je ne sais où tout ceci nous mènera. Je pense qu’elle me laisse une chance de me dédire, de m’en aller, et de fermer ainsi la parenthèse qu’aurait été notre aventure.
Et puis un soir, sans parler, timidement, nos corps se cherchent. Elle frémit à partir d’un simple effleurement involontaire de ma main sur un sein, et tout se précipite. Un baiser d’abord léger, puis profond, des mains qui se joignent, puis caressent et se crispent, nos souffles mêlés. Enfin, dans un bruissement des draps, lumière éteinte, Ludi sur le dos, qui ouvre ses cuisses pour m’accueillir en lançant : « Oui ! Viens ! » Tout un symbole. En s’offrant elle m’accepte pour un nouveau voyage, libérée.
Comme si c’était la première fois, comme si nous étions dans l’innocence de l’inexpérience, je la prends doucement, lentement, alors qu’elle semble me recevoir en gémissant comme son premier homme. Une fusion simple, juvénile, loin de la passion de nos derniers ébats, mais ici une communion, plus de nos âmes que de nos corps. Peut-être aussi comme l’acte d’amour qui aurait dû avoir lieu pour nos dix-huit ans…
M’accompagnant de ses râles pendant que nos corps ondulent, des sanglots lui viennent, des larmes qui se mêlent à la salive de nos bouches qui s’échangent un baiser enflammé. Pour finir, en jouissant, tandis que je me déverse en elle, elle crie très fort comme ...
... pour expulser toutes ces tensions accumulées. Ses jambes me ceinturant, ses ongles plantés au sang dans mes fesses, son regard, ses râles, ses frémissements me montrent alors que nous avons gagné.
Encore unis, essoufflés. Je vais pour me dégager alors que je l’écrase de tout mon poids. Mais elle me retient par les épaules en me serrant davantage.
— Non, reste ! souffle-t-elle. Je te sens encore, c’est merveilleux. C’est toi qui coule entre mes jambes, ton amour. Je t’aime Jean-Pierre, oh ! oui…
Elle soupire, me mord doucement les lèvres, ses mains me caressent le dos et soudain, d’un coup de reins, elle nous force à rouler sur le côté et à inverser la position. En s’asseyant sur mes cuisses elle me domine, seins à l’air, les yeux brillants, cheveux en bataille. Je suis ravi de la retrouver triomphante, sûre d’elle. Elle allume la lampe de chevet pour mieux me voir.
— Tu es à moi, maintenant, rien qu’à moi, non ? Tu es sûr ? Pas de regrets ? minaude-t-elle en s’appuyant sur ma poitrine.
— Rien qu’à toi. Promis ! dis-je en riant. Et que vas-tu faire de moi ?
— Tu es mon esclave ! Tu feras tout ce que je te dirai ! D’accord ?
— D’accord, sauf la vaisselle ! Et le repassage.
— Idiot ! Mais non ! Tu me feras l’amour comme je veux, tu vois ?
— Marché conclu ! On commence quand ?
Souplement elle se laisse aller sur moi, cherche mes lèvres. À ce moment j’ai le sentiment que la boucle est bouclée, qu’elle m’a pris dans sa nasse et que j’en suis heureux.
o-o
La ...