1. Le phénix à deux têtes


    Datte: 10/03/2019, Catégories: fh, jeunes, couple, extracon, amour, intermast, Oral pénétratio, fdanus, jeu, champagne, init, mélo, Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe

    ... qui fait mieux que l’autre !
    
    — Je l’aime, tout simplement… dis-je froidement, et depuis longtemps. Et maintenant, tu te calmes. Et, oui, elle baise bien, oui, elle suce bien. Et pour le cul on n’a pas eu le temps. Pas de comparaison à faire. Voilà. T’es satisfaite ?
    
    Interloquée, elle se fige au moment de boucler ses affaires. Elle se tourne vers moi, défaite. J’ai de la peine. C’est vrai, Maud ne mérite pas ça.
    
    — Ah ! Tu l’aimes vraiment alors ? murmure-t-elle soudain changée. Je veux dire plus que moi, malgré tout ?
    — Désolé, Maud… dis-je très doucement. C’est bien plus qu’une histoire de cul. Tu n’y es pour rien. Un amour de gosses, elle et moi, qui a ressurgi, intact. J’étais prêt à l’oublier à nouveau, à continuer avec toi. Je croyais que tu avais compris… je t’aime aussi, n’en doute pas.
    — Ben voyons ! Écoute, ce que j’avais compris, comme tu dis, c’est que, allez, on va dire « fraternellement », vous aviez envie de coucher ensemble pour vous rappeler le bon vieux temps. Voilà tout. Bonne âme et bonne poire, je l’ai admis !
    — Maud, au début je l’ai cru aussi. Vois-tu, je ne voulais pas te dire qu’il y avait en réalité des sentiments plus profonds. Mais bon, nous deux, c’est bien aussi, non ? Tout ça va se tasser avec le temps.
    
    Une hésitation de sa part. Elle s’assoit au bord du lit, la tête dans les mains en se cachant les yeux et reste silencieuse. Debout, passant d’un pied sur l’autre, je réalise que je suis dans une mauvaise passe… Enfin, avec un rire ...
    ... nerveux, les cheveux défaits, elle me lance :
    
    — Te rends-tu compte de ce que tu me dis ? Tu m’avoues que tu l’aimes, vraiment, depuis longtemps, que tu m’aimes « quand même » – merci bien ! – et que tu veux ou peux continuer avec moi ! Absurde Jean-Pierre ! Tu me ferais l’amour en pensant à elle ! C’est ça ton plan ? T’es un malade, mon vieux, de croire que je pourrais accepter ça ! Non, non ! Tu vas la retrouver, c’est le mieux. Moi je ne partage pas ! Et puis, dis donc, si tu l’aimes vraiment…
    — Maud ! Oh, enfin, je ne voulais pas te dire que… balbutié-je.
    — Que tu l’aimes, vraiment ? me coupe-t-elle hilare.
    — Ben oui ! Je voulais préserver notre couple, enfin tu vois… articulé-je difficilement.
    — Foutaises ! Prends tes responsabilités. Pour moi comme pour elle. Ah, c’est vrai qu’elle est mariée ! Et elle quitterait son mari, hein ? T’en es sûr ?
    — C’est prévu. Je veux dire que de toutes les façons elle envisageait de divorcer.
    — Envisageait… Ouais. On dit ça ! Mon chéri, dans l’immédiat tu vas être seul ! Parce que moi je n’envisage pas, je te quitte maintenant.
    
    Elle se lève et finit de préparer ses affaires. Enfin, prête, les larmes aux yeux, elle se dirige vers la porte. Je suis figé, attendant encore quelque chose. La main sur la poignée elle se retourne et me fait face.
    
    — Sois heureux, Jean-Pierre. J’espère pour toi que tu ne t’es pas trompé. Après tout, tu ne la connais qu’au lit, ta Ludivine… J’espère aussi qu’elle viendra te rejoindre, parce que sinon… ...
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