Dans le noir (3)
Datte: 09/03/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... saurait être maintenue indéfiniment. Toi debout, je m’emboite sur ton vit et tes mains jointes sous mes fesses, tu rues frénétiquement. C’est vrai aussi que le coït pour être fougueux n’est pas très… soutenu ni ne perdure dans la longueur. Quelques aller et retour bien sentis, quelques gémissements plus tard, nous finissons enfin ces ablutions interrompues par cette partie de jambes en l’air. Cette fois nous avons notre compte ? Je n’en suis pas aussi certaine…
La gymnastique que nous venons de subir nous a donné soif et c’est en trinquant avec un verre d’eau fraiche que nous entamons une discussion sur le déroulement de cette soirée.
— Alors ma belle ? Tu n’as pas aimé cette sortie un peu innovante ?
— Je ne vois pas ce qu’elle t’a apporté ? Nous aurions eu de semblables sensations ici, dans notre salon… ou notre chambre à coucher.
— Peut-être ! Mais moi, je t’avoue que voir des mains de filles posées sur toi… ça m’a donné un de ces « peps », une pêche d’enfer.
— Et une trique de bourricot. Seulement tu bandais pour qui ? Celle qui m’a tripotée ou pour moi ? Et si c’était pour elle, tu ne me l’avoueras jamais.
— Allons c’est un tout. Imaginer que nous sommes passés à ça d’une partie à quatre… je t’assure que… tiens… regarde !
Incroyablement, il a la queue nue puisque nous ne nous sommes pas rhabillés, et sa bite est revenue droite comme un I. Elle redresse la tête fièrement, battant son ventre en direction de son nombril… un vrai bonheur de voir cela et ...
... ça me remet l’eau à la bouche… et pas que là ! Le dernier round a lieu sur notre couche conjugale et nous retrouvons un certain confort qui permet bien des fantaisies. Le sommeil que je trouve après cette suite de bagarres successives m’est salutaire. La nuit m’emporte dans ses longs bras et se peuple de rêves plus pornographiques qu’érotiques. Et c’est, lovée contre ton corps, que les rayons d’un soleil naissant me ramènent aux réalités de la vie.
Le week-end qui s’annonce est prometteur. Nous avons fini la journée d’hier avec nos amours débridées, celles de ce samedi matin débutent de la même manière. Par contre, au réveil comme ça, c’est moi qui taquine, qui viens au-devant de ces envies qui m’habitent. Je joue une fois de plus avec ce bigoudi qui chez toi reste en éveil alors que tes quinquets ont bien du mal à s’ouvrir. Je te soupçonne d’aimer cela et quand ma bouche vient souffler dans ta cornemuse, tu daignes enfin t’étirer. Le reste n’est plus qu’un jeu. Un jeu entre adultes heureux de se sentir libres et vivants. Le petit déjeuner met un terme à nos étreintes charnelles. À poils tous les deux, comme nous le faisons si souvent, nous prenons ce repas si important pour l’équilibre de notre journée, à l’extérieur, sur la terrasse.
Et tu reviens sur ce qui au fond de toi te tracasse, je présume, bien plus que tu ne veux l’avouer. Cette histoire de femme dansant avec moi, ce bijou aussi que tu voudrais que je porte encore là, maintenant.
— Pourquoi as-tu besoin de ...