1. Dans le noir (3)


    Datte: 09/03/2019, Catégories: Hétéro Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... de passer un moment avec eux.
    
    — Avec eux ? Pour quoi faire ?
    
    — Dans un salon privé si tu vois ce que je veux dire…
    
    — Et tu t’imagines vraiment que je vais accepter cela ?
    
    — Ben… je peux toujours te le demander, même si tu dis non ! La question, elle reste posée.
    
    Je suis clouée sur place, scotchée par cette demande bizarre de ta part. Toi qui ne m’as jamais fait part d’envies de cet ordre, d’envies libertines. C’est bien toi qui me demandes cela ? J’en tomberais sur le cul si je n’étais pas déjà assise. Et pourtant si j’analyse bien la situation, il y a bien tout un pan de toi que m’est inconnu. Comment connaissais-tu cet endroit ? Je n’en avais jamais moi entendu parler. Comment as-tu pu permettre à cette femme de me caresser la chatte ? Toutes ces questions fusent dans mon cerveau, alors que nous trinquons à cette soirée.
    
    La musique continue et deux femmes s’embrassent à pleine bouche. Une troisième est montée sur un minuscule podium agrémenté d’une barre chromée verticale. Elle se déhanche sous nos yeux. Et lentement sous les spots qui l’éclairent, elle entame un effeuillage savant. Il faut dire qu’elle a un corps superbe et elle le met en valeur par sa danse très harmonisée, en phase avec la musique. Elle est jolie et son académie se dévoile lascivement. Sa culotte visible par tous, prise dans la lumière apparait violette, mais elle est blanche en vérité.
    
    Elle sait y faire. Une professionnelle du déshabillage ? Une amatrice qui aime ça ? Je ne saurai ...
    ... jamais. Mais elle anime, attirant tous les regards des jeunes loups qui se pressent sous son estrade. Et ils rythment maintenant sa prestation de « olé » sonore qui couvre même la sono. Et je suis comme tous les autres j’aime ce qu’elle fait, ce qu’elle découvre aussi. Une paire de seins bien remplis, qui ne tombent pas, deux fesses ou je ne décèle aucune trace de cellulite. Seuls ses deux pieds sont encore emballés dans une paire d’escarpins vertigineuse de talon. Des bras sont tendus partout dans sa direction, restant toutefois à bonne distance.
    
    Au bout de sa main, elle fait tournoyer son string et d’un coup, il vole dans l’air chaud de la boite. Il semble être comme un oiseau mauve qui virevolte avant de venir s’écraser sur la petite table que nous occupons de nos deux verres. Je ne te cherche pas du regard, saisissant seulement ta main toi qui es assis sur ma droite. Je presse un long moment tes doigts entre les miens et tu reviens à mon oreille pour me parler…
    
    — Il te faut lâcher la main du monsieur, sinon, il va s’imaginer que tu veux quelque chose avec lui…
    
    — Quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ?
    
    — La main que tu cramponnes depuis quelques minutes… ce n’est pas la mienne.
    
    — … !
    
    Surprise je lâche d’un coup ces doigts qui pourtant me semblaient bien t’appartenir. Je tourne la caboche et le type qui me sourit, a les yeux qui brillent. Il me semble l’avoir déjà vu quelque part. Je réalise que c’est le copain de ma valseuse de tout à l’heure. Je me demande ...
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