Ça c’est passé simplement 2
Datte: 21/02/2018,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Macerou, Source: Hds
Le jeudi 25 avril 1985
Le lundi le chef de région, la responsable administrative et moi-même affichions nos plannings, afin d’informer les uns et les autres de nos déplacements. Ainsi le mardi quand je partais, je jetais toujours un coup d’œil sur les plannings et je pouvais constater que nos chemins avec Mireille pendant les 15 jours à venir ne se croiseraient. Il faut aussi dire qu’avec la nouvelle organisation, nous avions beaucoup de travail. Et ainsi les semaines passaient. J’étais un peu, disons vexé, mais doté d’un grand pragmatiste, je me disais « Tu l’as eu, tu en as bien profité, c’était bien, la roue tourne ». Effectivement elle tournait.
Ce soir là, à l’hôtel dans le secteur de Poitiers je dinais tranquillement en lisant quand j’aperçus Mireille. Je me concentrai sur mon livre pour voir ce qu’elle allait faire. Elle arriva sourire aux lèvres et tirant une chaise elle me dit :
« Bonsoir, tu permets »
« Evidemment tu peux. Je n’avais pas vu que ton planning devait t’amener à Poitiers »
« Exact, mais un planning évolue, et il a fallu que je vienne au secteur, j’y suis d’ailleurs depuis ce matin et je repars demain dans l’après-midi »
« Encore un problème ? »
« Pas seulement, mais, , et puis zut, la journée est terminée, on parle d’autres choses »
« C’est vrai, excuses, pour me faire pardonner, après manger, on peut aller prendre un verre en centre ville, il y a des bistrots sympas, ça nous changera les idées »
« Je te propose plutôt ...
... d’aller dans une boite, que les filles m’ont indiquées. Il paraît que c’est une boite « rétro ». D’autre part, la dernière fois tu m’as invité c’est à moi, … égalité, homme-femme » dit-elle en riant.
Naturellement j’acceptais, et cela me confirmait dans l’idée qui me courrait dans la tête depuis que je l’avais aperçu. Elle avait changé son programme, peut-être pour un problème au secteur, mais peut-être aussi car elle envie de se faire sauter, et j’étais « le » sans risque pour elle, pour sa réputation. De plus, si elle avait, certainement, envie de se faire sauter, encore fallait-il y mettre les formes. J’allais les mettre les formes et plus encore.
On prit ma voiture et direction la boite « rétro ». Elle connaissait parfaitement le chemin. Cela se situait, légèrement, en dehors de la ville et nous arrivâmes sur un grand parking. Je choisissais un emplacement dés plus reculé.
Mireille : « Pourquoi si loin »
Moi : « Je ne tiens à me faire égratigner par un type qui aurait trop bu »
La boite était relativement grande, une grande piste pratiquement ronde avec autour, des rangées de petites tables avec des genres de banquettes doubles.
Mireille choisit une table en fond de salle. En fait dans la musique il y en avait pour tous les goûts, valse, tango, rock, slow, jerck …
Pour se mettre en jambe, je pris le premier rock envoyé, on verrait comment elle suivait. L’enroulement après un lancé se terminé bien contre moi, puis nous sommes passé aux tangos, j’aime bien ...