1. Présentations


    Datte: 03/03/2019, Catégories: ff, Auteur: Le Marquis, Source: Revebebe

    ... s’attiraient, semblait avec elles être parfaitement respecté.
    
    Dernier détail, Wanda était de dix mois l’ainée de l’amie qu’elle avait choisie, dans moins de deux mois elle fêterait sa majorité.
    
    Quand il fut décidé par ses parents d’utiliser trois des chambres du donjon pour accueillir d’éventuels locataires, l’idée lui vint immédiatement d’en réserver une à son amie en la faisant si possible bénéficier d’une réduction du loyer. Wanda habitait à 50 km au nord de Montauban et il était mal aisé pour elle et sa mère divorcée de faire un tel trajet quotidiennement. Avec l’accord de Wanda, Justine parvint même à négocier avec sa mère le loyer à 300 euros au lieu de 600, si Wanda participait aux tâches ménagères en aidant sa mère. L’affaire, promptement menée, fut conclue, car Justine réussit même à trouver deux autres locataires, une infirmière et une surveillante du Lycée. Ces deux personnes ne prendraient que le repas du soir et le petit déjeuner pour la somme de 650 euros, loyer surévalué par Justine pour compenser la réduction faite à Wanda. Comme il n’y avait là que des filles, Jeanne de la Motte ne demanda pas à les rencontrer préalablement, faisant toute confiance à sa fille. Jeanne avait préféré ne louer qu’à des personnes de sexe féminin pour éviter tout dérapage ou tout malentendu. Pour deux bonnes raisons, elle était une femme mariée dont le mari était souvent absent pour affaires et elle avait une fille de 17 ans qu’elle ne voulait pas distraire de ses études ...
    ... comme de sa bonne moralité. Autant ne pas tenter le Diable !
    
    Etant fidèle et chaste depuis son mariage, Jeanne ne craignait rien de ce côté-là. Tout au plus, il lui suffisait de décourager tout séducteur en mal de conquête, en l’ignorant purement et simplement. Ce qui n’était pas difficile, amoureuse comme elle l’était de son noble de mari. C’eût été plutôt auprès de sa fille dont elle eût craint la proximité masculine ; à son âge il était trop facile de succomber à un séducteur invétéré. Autant ne pas faire entrer le loup dans la bergerie, le monde extérieur était suffisamment dangereux comme ça…
    
    Ce que madame de la Motte n’imaginait pas, c’est que les louves pouvaient être aussi voraces ou même davantage que leurs congénères mâles…
    
    Madame de la Motte venait d’avoir 45 ans, et bien de jeunes femmes auraient aimé avoir son physique et son charme. Voilà pourquoi que dès qu’elle sortait de sa demeure, elle devait savamment manœuvrer pour éconduire la gente masculine de tout âge. Ces messieurs ne semblaient penser qu’à ça en la voyant, alors qu’elle faisait tout pour ne pas éveiller en eux un quelconque intérêt. Même sa façon de s’habiller s’attachait à ne surtout pas mettre en valeur ses jolies formes, un corps plantureux, une croupe à faire damner un saint et à fortiori toute la clique qui venait à la suite, la triste humanité. Son visage était identique à celui de sa fille cadette, avec quelques rides qui tentaient vainement de batailler avec sa grâce et sa beauté. C’est ...
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