Bain de minuit - Histoires de Sexe

Bain de minuit

... coup de soleil sur la minette, et j’ai eu horriblement mal, j’ai eu une démarche de cow-boy de western pendant trois jours. J’avais l’impression que tout le monde dans le camp pensait que je m’étais fait défoncer la rondelle au-delà du raisonnable.

Sophie lit un moment, puis se lève un court instant, se débarrasse de son string et explique :

— Je n’aime pas les marques de bronzage.

Effectivement, elle n’en a aucune… Elle plonge dans la piscine et nage tranquillement. Je suis un peu plus ému qu’il ne convient, et je n’ose pas enlever mon maillot. Je plonge aussi, et nage un peu auprès d’elle, ce dont visiblement elle n’a rien à faire. Lorsque je ressors de l’eau quelques minutes après, Martine n’a pas bronché. Mais plus tard dans la matinée, elle me glissera :

— Elle m’énerve, celle-là, à te montrer son cul en permanence. En plus, tu es complètement bavant devant elle !
— Ah ? Ça se voit donc tant que ça ?
— Non non, ça ne se voit pas, absolument pas. Ce n’est pas parce que tu as la langue qui traîne par terre et la queue en l’air en permanence ! Tu sais bien que je suis voyante extra lucide !
— Oh, tu exagères, comme d’habitude… et puis, elle n’aime pas montrer son cul, mais elle aime bien être toute nue : ils font du naturisme, elle et Jean-Pierre
— Et elle aime bien voir les caleçons se transformer en dessins animés !
— Tu peux te mettre toute nue, toi aussi…
— Excuse-moi, mais je n’ai pas particulièrement envie de faire bander Jean-Pierre.
— Mais il ne ...

... bandera pas, lui, il a l’habitude.
— C’est sympa, merci : alors, je suis trop tarte pour faire bander un mec ?
— C’est pas ça, tu sais bien, mais je suis sur que tu es capable d’être à poil sans être aguicheuse.
— Ouais, je demanderai à Sophie de m’apprendre !
— En fait, il faudrait être nu tous les quatre : on serait à égalité.
— Ah bon ? Tu n’aurais pas fini de creuser des trous dans le bord de la piscine !… Et puis, tu sais, dans le fond, ce ne serait peut-être pas moi la plus embêtée !

Cette phrase sibylline me surprend. Je vais pour demander une explication, Martine s’est dérobée.

Pour le repas de midi, nous nous sommes un peu rhabillés. Après le café, Martine sort sur la terrasse, s’étire au soleil. Elle se retourne vers nous :

— Tu sais, Sophie, tu m’as convaincue. Je crois bien que je vais me mettre au naturisme moi aussi !

Elle se campe sur ses jambes et, nous regardant toujours elle fait voler la petite robe qu’elle avait passée sur son maillot, défait posément son soutien-gorge, fait glisser sa culotte et s’en dégage les pieds. Elle se retourne, avance vers la terrasse, étire voluptueusement son corps nu au soleil, et s’étend, sur le dos, jambes écartées, sexe bien offert à la vue de tous. Jean-Pierre, stupéfait, a levé le nez de sa revue. Il me regarde, a un petit mouvement de tête et de sourcils admiratifs. Sophie se lève et s’approche d’elle. Elle se déshabille aussi. Les deux amies sont maintenant assises tout près l’une de l’autre… Elles vont ...