Congé - Histoires de Sexe

Congé

... plaisir, un pouce dans la bouche. Après je sentis une ombre devant moi et je vis les deux hommes et la femme de tout à l’heure, dans la rangée de devant, en train de se masturber, chacun de son côté. Je les voyais mal car j’étais à contre-jour. Alors j’approchai une main, et complices ensemble, tour à tour, me donnèrent, bite circoncise ou non, chatte où j’eus la surprise de constater que celle-ci n’avait aucun poil, était lisse comme ma joue. Quel effet original. Puis tous s’évanouirent dans le cinéma, et l’homme qui s’agitait en Sylvie jouit à son tour. Puis, comme les deux autres tout à l’heure, il se rhabilla, enjamba les sièges de devant et disparut. Goujat ! Salaud ! Et Sylvie ?

Nous nous regardâmes toutes deux, incrédules du comportement de ces êtres qui ne pensaient qu’à eux. Je sus à ce moment quoi faire. Je la relevai, et me glissai au sol, les fesses sur la moquette, et j’entrepris de la lécher consciencieusement jusqu’à l’orgasme qui couvait. Celui-ci fut long, très long dans notre solitude du bout de la salle, mais je savais qu’il était beau. Puis je me relevai et l’embrassai.

Elle me susurra :

— Tu sens le foutre ma chérie ! Et… un peu la chatte, aussi.

Nous rîmes de bon cœur et restâmes collées jusqu’à ce que les lumières se rallument.

Plus tard, assis devant de délicieux spaghettis alle Vongole dans une trattoria du vieux Nice, la discussion revint sur ce qui s’était passé.

— Je ne comprends pas cette fuite après l’orgasme. Penser à ...

... l’autre, c’est le b. a. ba d’une relation, non ? avançai-je pendant que Sylvie léchait consciencieusement une palourde.
— Tu sais, je crois que les gens, dans ces lieux n’ont pas envie de lier connaissance. Alors, ils ne pensent qu’à eux, et ne veulent pas s’engager. Mais j’ai eu d’autres aventures de ce genre, et ça a été autrement mieux. Ne généralise pas !
— Hmm. Ce n’est pas une fille qui aurait fait ça !
— Détrompe-toi, il y en avait une et elle est partie aussi. Sans doute qu’elle était avec un des gars.
— Ceci dit, j’ai adoré le fait de se lâcher avec des inconnus. C’était à la fois inquiétant et génial. Bon, ça te dit une petite baignade ?
— J’ai pas mon maillot !
— Moi non plus, mais je t’emmène dans un coin où il n’y en a pas besoin à cette heure.
— Hm… tentant ! Surtout qu’il fait bien lourd ce soir. C’est loin ?
— Pas en taxi, allez, viens, on y va.

Après avoir payé, elle nous trouva rapidement un taxi qu’elle briefa

— À Coco Beach, s’il vous plait.

Pendant le trajet je me laissais aller à un peu de détente. Nous longeâmes le port et partîmes vers l’est. Le long d’une corniche, une enseigne Coco Beach apparut. C’était un bar ou restau. On descendit.

— On rentrera à pied jusqu’au port au retour, me dit ma compagne de bain.
— Tu as l’air de bien connaître répondis-je, alors qu’on empruntait un escalier descendant vers la mer.
— Je venais draguer ici quand j’étais jeune, figure-toi ! Et c’est même là que j’ai perdu ma fleur, une nuit d’été, si tu veux ...