Mister Hyde - 20 et 21
Datte: 27/02/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: LVolante, Source: Hds
... réalisa que Frédéric exigeait rarement pour lui-même et qu’en matière d’orgasme elle était, et de loin, sa débitrice ? Peut-être. Mais elle prit Franck dans ses bras et l’entraîna dans la cuisine.
***
Il ne faisait pas vraiment froid en ce début d’année, elle n’en avait pas moins couvert Franck comme un oignon pour le sortir un peu. Généralement, il jouait à l’étage mais la présence des trois hommes, nus, bien que recouverts par ses soins d’un plaid ou d’une couverture, lui en interdisait l’usage en ce dimanche matin. Elle décida de l’emmener à la toute nouvelle aire de jeux où, moyennant une somme modique, il pourrait s’amuser tout son soûl.
Les employées accueillirent la mère et l’enfant avec un sourire qui en disait long sur leur soulagement de voir s’éloigner une matinée faite d’ennui et de papotages monotones.
Depuis qu’il se tenait debout, Franck cultivait une adoration pour les balançoires et autres chevaux à bascule. Il put s’en donner à cœur joie tandis qu’épuisée, Frédérique somnolait.
***
Comme un chat comblé, Julien ronronnait dans son sommeil tandis que Marc ronflait sans se soucier d’importuner les autres. Frédéric, lui, était réveillé. Il avait déjà pris sa douche et son café, fait trois fois le tour de l’appartement à la recherche d’un indice sur la destination choisie par Frédérique pour promener Franck, pris un bouquin qu’il avait reposé sans en lire une page et avait finalement décidé de faire un aller-retour rapide au marché. Peine ...
... perdue : le marché du dimanche étant près du port, il ne se sentit pas le courage de se rendre aussi loin pour glaner la pitance du jour. Il déambula néanmoins dans le cœur de la ville, fit étape à l’épicerie puis erra sans véritable but. Parfois, il s’arrêta face à une boutique ou une autre pour en contempler les vitrines visibles à travers les rideaux de fer ajourés. Il ne vit pas Frédérique, assise au bord de l’aire de jeux, le visage tourné vers Franck, qui riait à gorge déployée, sous la garde d’une des employées.
Son corps était tourné vers Franck mais son regard vaguait. Frédérique pensait à sa nuit. À cette folle nuit de plaisirs que Frédéric venait de lui offrir. De fil en aiguille, elle pensa à Julie dont, en retour, elle allait lui faire don. Elle tenta d’imaginer les nuits qu’ils allaient bientôt vivre, tous les trois. Puis, subitement, elle se souvint de Franck. Qu’allait-elle faire de lui ? Le confier à sa mère serait sans doute la plus simple des solutions mais Frédéric en serait contrarié. Il fallait qu’ils en discutent, le plus vite possible, afin de trouver, si nécessaire, une alternative. Aussitôt elle se leva et s’apprêta à récupérer Franck. C’est à cet instant qu’elle le vit, dehors, face à la vitrine d’un magasin de lingerie, avec à la main deux sacs dont l’un d’eux débordait de poireaux. Elle lui fit un signe qu’il ne vit pas ; elle sortit donc pour aller le chercher.
***
Frédéric s’installa de façon à jouir du spectacle qu’offrait son fils, riant ...