Pas drôles, les drones !
Datte: 26/02/2019,
Catégories:
fh,
profélève,
piscine,
campagne,
hotel,
voyage,
dispute,
policier,
Auteur: Rémi Karsan, Source: Revebebe
... prénommait Bastien, semblait aussi perdu qu’elle. Il remplit deux verres de vin blanc d’une bouteille déjà ouverte qu’il disposa sur la table. Il prit finalement la parole :
— Je suis désolé pour ce cadre. Jamais je n’aurais pensé vous voir ici un jour. C’est presque un rêve.
— Alors vivez votre rêve, Bastien, répondit Paula avec douceur.
Elle était debout, face à lui, ce verre de mauvais vin dans la main. Bastien se décida enfin :
— Vous voulez enlever votre blouson ?
Paula fit glisser de ses épaules le vêtement de cuir fin qui se retrouva sur le parquet de bois brut. Bastien s’approcha doucement.
— Laissez-moi faire, maintenant. Restez debout.
Ses mains semblaient hésiter. Enfin elles s’approchèrent et se saisirent de la boucle de la ceinture du pantalon qu’elles ouvrirent. La fermeture s’abaissa. Paula songea qu’elle aurait dû porter une tenue plus élégante, mais comment aurait-elle pu imaginer un tel moment ? Le pantalon tomba à ses chevilles. Son chemisier court découvrait son ventre et une petite culotte noire. Bastien se baissa, et après avoir vérifié d’un regard l’approbation de Paula, la fit glisser doucement le long de ses cuisses.
Paula ferma les yeux. Son intimité était toute à la vue du jeune étudiant. La toison brune ne masquait pas la fente, dont elle savait qu’elle portait les marques de son trouble. Le chemisier rejoignit le blouson, suivi du soutien-gorge noir. Elle aurait aimé que ses tétons bruns aient été moins dressés pour masquer ...
... l’émotion que la situation lui procurait, mais elle ne se contrôlait plus. Bastien s’était encore approché, et de ses deux mains il explorait ce corps comme il ne l’avait jamais espéré. Ses doigts fouillaient délicatement le moindre repli de peau de la jeune femme, parfois au-delà de ce que sa pudeur lui dictait. Alors elle se mordait les lèvres et ne disait rien.
Enfin elle reprit l’initiative et débarrassa le jeune homme de ses vêtements. À son tour, il fut nu, le sexe dressé. Il était plus petit qu’elle, et cela ajoutait à l’envie qu’elle avait de le satisfaire. Elle approcha simplement son ventre, en une pression lente et régulière. Soudain, les yeux du jeune homme s’ouvrirent un peu plus alors qu’un léger râle s’échappait de ses lèvres. À plusieurs reprises, le liquide chaud se répandit sur le ventre de Paula, jusqu’à ses seins. Combien il avait dû attendre et combien elle était heureuse de le satisfaire ainsi ! Elle l’entraîna elle-même sur le lit puis elle s’allongea jusqu’à ce que ses formes épousent celles du jeune homme qui se laissait faire sans rien dire.
Elle allait essayer de lui offrir le moment inoubliable qu’il avait rêvé.
Plus, peut-être.
* * *
Des heures plus tard, le ciel d’été commençait à pointer à travers le vasistas. Paula devait partir. Bastien la regarda s’habiller, le visage comblé et heureux. Ils avaient beaucoup fait cette nuit – des choses inimaginables – et peu parlé. La vie reprenait le dessus. Paula prit par les épaules le jeune ...